Selon une étude scientifique publiée dans le British Journal of Clinical Pharmacology, relayée par le magazine Eos l'EPO aurait un effet limité. En effet, l'érythropoïétine -hormone des reins favorisant l'oxygénation du sang- n'aurait qu'une influence limitée sur les performances des cyclistes de haut-niveau. En revanche, les effets indésirables -épaississement du sang, risques d'infarctus et d'AVC- sont plus fréquents. « Si les athlètes qui se dopent faisaient le compte des avantages et des inconvénients, ils seraient moins enclins à avaler ou à s’injecter des produits. Mais comme ils ne disposent pas d’études sérieuses sur les avantages que cela procurent, ils optent pour le bénéfice du doute », a indiqué Adam Cohen, directeur du Centre for Human Drug Research (Pays-Bas).
Dopage : Une étude remet en cause l’EPO