Raphaël Tronché, ancien champion de France des poids-lourds, a lancé un nouveau défi à Tony Yoka.
Tony Yoka, considéré comme la tête d’affiche de la catégorie poids-lourds française à l’international, ne fait pas l’unanimité. Un grand nombre d’observateurs estiment en effet que le boxeur de 28 ans stagne, qu’il choisit des mauvais adversaires, trop faibles pour progresser et, surtout, qu’il est encore à des années lumières des meilleurs, comme Tyson Fury, Deontay Wilder ou Anthony Joshua. Pourtant, Yoka avait à un moment présenté un plan de carrière précis, en commençant par le titre de champion de France, à l’époque détenu par Raphaël Tronché.
« Mon offre tient toujours »
Ce combat n’a toutefois jamais eu lieu et, dans les colonnes de L’Équipe ce mercredi, Raphaël Tronché a expliqué sa version des choses. « Je ne l’aime pas. C’est clair. Encore récemment il m’a méprisé. Toujours sur les réseaux sociaux il a affirmé que Johan Duhaupas et moi on refusait de l’affronter. On faisait “caca culotte” selon ses mots. Je n’ai pas relevé. D’abord pour ne pas m’abaisser à sa puérilité de petit garçon qui joue aux anciens. Ensuite pour ne pas me répéter. Je l’ai annoncé dans L’Équipe, on lui a proposé 250 000€ pour venir me boxer au stade Pierre Mauroy à Lille. La vérité c’est que c’est une trompette » a lancé l’ancien champion de France, avant de défier une nouvelle fois Tony Yoka. « Ce mec-là je ne peux plus le voir. Ni discuter avec lui. Il veut me ferme ma gueule ? Mais si au moins je l’ouvrais. Je ne dis rien moi. On ne me voit nulle part. Comme je suis discret il a pris la confiance. Il ne comprend pas que j’apprécie le silence et que j’ai été trop exposé dans ma vie. J’ai connu les faits divers. Je connais le revers de la médaille. Lui, on dirait qu’il adore se faire défoncer sur les réseaux sociaux. Un tas de mecs l’ont déjà défié publiquement comme l’Anglais Joe Joyces et d’autres. Moi je lui dis juste : “Je suis là, Yoka !”. Et mon offre tient toujours : 250 000€. A l’honneur, dans l’espace VIP, il y aura les anonymes de mon quartier. Pas des faux peoples en plastique. Yoka me dénigre, mais si je suis si nul que ça il n’y a aucun risque. Viens me boxer. Tu repartiras les quatre fers en l’air ».