JO 2024 - Basket : Nicolas Batum se confie sur sa performance exceptionnelle
Benjamin Moubèche -
Journaliste, correspondant à San Antonio (USA)
Éperdument passionné de basket, parti vivre à San Antonio pour suivre les Spurs de Victor Wembanyama après un diplôme à l'IEJ, le regard constamment fixé sur la NBA, tant sur le terrain que sur les statistiques et les contrats.

Nicolas Batum a brillé dès son entrée aux Jeux Olympiques de Paris 2024. Meilleur marqueur du match avec 19 points, à égalité avec Victor Wembanyama, le capitaine des Bleus a été décisif dans la victoire de la France contre le Brésil (78-66). Après la rencontre, l’ailier de 35 ans a avoué que cette rencontre avait pour lui une saveur très particulière.

À 35 ans, Nicolas Batum s’est montré à la hauteur de son titre de capitaine de l’équipe de France de basket, ce samedi, lors de son premier match aux Jeux Olympiques de Paris 2024. Meilleur marqueur de la rencontre avec 19 points, à égalité avec Victor Wembanyama, l’ailier a été décisif dans la victoire des Bleus face au Brésil (78-66). « Je ne pouvais pas laisser Wemby tout seul », a-t-il confié après la rencontre.

Nicolas Batum : « J’étais nerveux, je l’avoue »

Membre de l’équipe de France depuis 2009, Nicolas Batum a vécu les plus grands moments de la sélection. L’ailier a joué un rôle clé dans la médaille d’or aux Championnats d’Europe en 2013, ainsi que dans l’argent aux Jeux Olympiques de Tokyo en 2021. Pourtant, son stress était palpable pour le premier match de ces Jeux Olympiques à domicile.

« Même si j’ai déjà joué de gros matches ici (au Stade Pierre-Mauroy de Villeneuve-d’Ascq), c’était particulier », a-t-il admis, d’après les propos rapportés par l’équipe de France de basket. « Tu es aux Jeux Olympiques, à la maison, devant 30 000 personnes, ça te prend aux tripes. C’était impressionnant. J’étais nerveux, je l’avoue. »

« Je ne pouvais pas laisser Wemby tout seul »

« Je ne pouvais pas laisser Wemby tout seul », a déclaré le meilleur marqueur du match, à égalité avec Victor Wembanyama. « Quand tout le monde s’est concentré sur lui, j’ai joué autour. Il fallait que je reste moi-même : bouger, être actif en défense. »

Batum a brillé dans les moments décisifs, en attaque comme en défense, empêchant toute remontée de la part du Brésil. Comme il l’indique, il a notamment profité de la pression exercée par Wembanyama à l’intérieur pour réussir ses tirs à trois points. Ensemble, les deux joueurs ont cumulé près de la moitié des points de l’équipe (38 sur 78), portant leurs coéquipiers à la victoire. « On se met dans de bonnes conditions avant de jouer le Japon. On a notre destin entre nos mains », a-t-il conclu.

Articles liés