Mercedes a sauvé la maison d’un pilote de F1
Jean de Teyssière

Pour accéder au monde de la F1, il faut que les familles disposent de moyens financiers très importants. Mais parfois, devant la promesse d'un avenir dorée, des écuries peuvent prendre les devants et financer la formation des jeunes pilotes comme l'a fait Mercedes pour George Russell, alors que sa famille réfléchissait à vendre leur maison pour lui permettre de vivre son rêve.

La Formule 1 est parfois faite de belles histoires. Seuls vingt pilotes dans le monde concourent dans la plus grande compétition automobile du monde et les places sont chères. Très chères même. George Russell et Mercedes en sont la preuve vivante.

«Nous étions loin d’être assez riches pour nous approcher de la Formule 1»

Dans le podcast Beyong the Grid, George Russell évoque la difficulté de devenir un pilote de Formule 1 : « On m’a appris que si l’on voulait accéder à la Formule 1, si l’on voulait y parvenir, il fallait se surpasser par rapport à tous les concurrents, en particulier ceux qui bénéficiaient d’un soutien familial ou d’un sponsor potentiel, car c’est le seul moyen de faire ses preuves en Formule 4, en Formule 3 ou en Formule 2. C’est ce que nous avons fait et cela ne m’a jamais quitté depuis. J’ai appris depuis mon plus jeune âge, probablement par mon père, que l’on ne retire de la vie que ce que l’on y met. Nous étions dans une position privilégiée parce que nous pouvions faire du karting. Ma famille a pu nous soutenir, moi et mes frères et sœurs, dans la vie. Nous n’avons jamais eu de difficultés, mais nous étions loin d’être assez riches pour nous approcher de la Formule 1 avec le soutien financier dont nous disposions. Ma famille le savait. »

«Je ne voudrais pas qu’elle vende la maison pour me donner cette opportunité»

« Ma famille ne peut pas supporter cela et je ne voudrais pas qu’elle vende la maison pour me donner cette opportunité, confesse Russell. Mais grâce à Mercedes, parce que nous connaissions Gwen Lagrue [le responsable du programme des jeunes pilotes de Mercedes] - et que nous savions à quel point Gwen est une personne et un manager formidables - et grâce à l’influence de Toto, mes parents ont compris que j’étais entre de très bonnes mains et qu’ils devaient presque me laisser voler, plutôt que de s’accrocher à mes ailes. Je leur suis très reconnaissant de l’avoir fait. »

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