Formule 1 : Vers un boycott comme en NBA ? La réponse de Lewis Hamilton !
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Alors que plusieurs matches de NBA ont été reportés suite au boycott lancé par les joueurs afin de protester contre les violences policières aux Etats-Unis, Lewis Hamilton assure que ce ne sera pas le cas en Formule 1. 

Quelques mois après le décès de George Floyd, c'est celui de Jacob Blake qui a mis le feu aux poudres aux Etats-Unis. De nombreuses manifestations ont eu lieu afin de protester contre les violences policières, et le monde du sport c'est encore mobilisé. C'est notamment le cas en NBA. Plusieurs joueurs, actuellement regroupés à Orlando pour disputer les Playoffs, ont décidé de boycotter les matches de la nuit dernière à l’initiative des Bucks de Milwaukee qui pouvait pourtant valider leur qualification pour le deuxième tour des Playoffs en cas de victoire contre le Magic. Les deux autres matches de la nuit de mercredi à jeudi (Rockets-Thunder et Lakers-Blazers) ainsi que ceux de la nuit suivante (Jazz-Nuggets, Raptors-Celtics et Mavericks-Clippers) ont également été boycottés par les joueurs. Une telle situation peut-elle s'étendre à d'autres sports, comme la Formule 1 avec notamment le Grand Prix de Belgique ce dimanche ? Lewis Hamilton, très engagé dans la lutte contre le racisme et le mouvement Black Lives Matters, assure que c'est peu probable.

«Nous sommes en Belgique, nous ne sommes pas aux États-Unis»

« Tout d’abord, je trouve incroyable ce que beaucoup de gens aux Etats-Unis font dans leur sport, les organiseurs d’événements, les commentateurs par exemple. Il y a tellement de gens qui se tiennent aux côtés des joueurs et qui poussent vraiment au changement. C’est dommage qu’il ait fallu tout ça pour avoir une réaction. Mais c’est en Amérique et je ne sais pas si ce que je fais ici aura un effet particulier. Nous sommes en Belgique, nous ne sommes pas aux États-Unis. Je n’en ai parlé à personne, mais je suis vraiment fier de tous ceux qui sont là-bas et je m’unis à eux, pour essayer de faire ce que je peux ici. Je ne sais pas vraiment comment le fait nous ne courions pas – la course aura lieu – servira. Je vais continuer à essayer de parler à la Formule 1 pour voir ce que nous pouvons faire d’autre pour continuer à sensibiliser, à aider à pousser. Naturellement, je pense qu’en tant que sport, nous devons tous être alignés, nous devons tous nous soutenir les uns les autres », assure-t-il dans des propos rapportés par Nextgen-Auto.

Articles liés