Formule 1 : Sebastian Vettel dresse le bilan de son passage chez Ferrari !
A.M.

Après 5 saisons chez Ferrari, Sebastian Vettel n'a pas réussi à ramener le titre mondial à Maranello et s'apprête à rejoindre Aston Martin. L'Allemand dresse donc le bilan de son passage au sein de la Scuderia.

Lorsqu'il arrive chez Ferrari en 2015 pour remplacer Fernando AlonsoSebastian Vettel est très attendu et a la lourde tache de redorer le blason de la Scuderia qui attend un titre mondial depuis 2007 et le sacre de Kimi Räikkönen. Fort de ses quatre titres de Champion du monde avec Red Bull, l'Allemand semble tailler pour ce défi. Toutefois, cinq ans plus tard, le bilan est plus que décevant. S'il parvient à terminer deuxième du classement des pilotes en 2017 et 2018, Sebastian Vettel n'aura toutefois jamais battu Lewis Hamilton, et ses deux dernières saisons chez Ferrari sont de loin les pires puisque Charles Leclerc a rapidement pris le dessus. Et avant de débuter sa nouvelle aventure avec Aston Martin, Sebastian Vettel dresse le bilan de son passage chez Ferrari.

«Il faut rester optimiste quant à l’avenir malgré tout»

« Bien sûr, vous êtes déçu tout d’abord de ne pas avoir atteint cet objectif. En fin de compte, vous pouvez faire face à ce constat de deux manières. Cela peut vous détruire, ou vous pouvez en tirer des leçons et revenir plus fort. La première option... ce n’est même pas une possibilité pour moi. Je regarde toujours vers l’avenir et je crois fermement que d’une manière ou d’une autre cette déception finira par s’estomper. Parfois, vous ne pouvez pas changer les choses, surtout celles qui sont influencées par ce qui se passe à l’extérieur. Mercedes a été très forte depuis 2014 et personne n’a réussi à les battre. Je n’y serais pas parvenu non plus en restant chez Red Bull. Ce qui est particulièrement important, c’est la façon dont vous gérez tout ça. Il faut rester optimiste quant à l’avenir malgré tout. La confiance est extrêmement importante. Parce que vous voulez réaliser quelque chose ensemble et ne pas être seul, et que la confiance est le terreau pour cela. Le contraire, quand on est dans la méfiance, c’est le chemin que vous voulez emprunter qui peut parfois être très éloigné du bon. Mais je n’ai pas eu de méfiance envers l’équipe, dans ma collaboration. Mes soucis, je les dois surtout à la voiture. Il n’y avait rien qui allait spécifiquement mal, mais c’était une somme de petites choses, surtout en qualifications j’étais loin de la limite de la voiture », confie-t-il dans des propos rapportés par Nextgen-Auto.

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