Formule 1 : Quand Sebastian Vettel est invité... à quitter Ferrari !
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

L'avenir de Sebastian Vettel chez Ferrari ne tient qu'à un fil. Le quadruple Champion du monde voit en effet son contrat prendre fin à l'issue de la saison et pour le moment, un accord entre les deux parties semble loin d'être trouvé. Mika Häkkinen et Ralf Schumacher lui conseillent donc de partir.

Quel sera l'avenir de Sebastian Vettel ? Pendant que Ferrari a blindé Charles Leclerc jusqu'en 2024 avec à la clé un salaire de 12M€ par an, le quadruple Champion du monde n'a toujours pas prolongé. Il faut dire que la Scuderia lui a d'abord proposé une prolongation d'une année supplémentaire, ce qu'a refusé l'Allemand, mais Ferrari est revenu à la charge en offrant deux saisons. Cette fois-ci, Sebastian Vettel n'a pas encore répondu, mais le salaire offert par l'écurie italienne a de quoi le faire douter. Alors qu'il touche actuellement près de 40M€ par an, Ferrari aimerait qu'il accepte un énorme baisse de salaire afin de s'aligner sur les revenus de son coéquipier Charles Leclerc, soit plus de trois fois moins.

«S’il veut du long terme, il faut qu’il quitte Ferrari»

Par conséquent, d'après Mika Häkkinen, Sebastian Vettel a tout intérêt à rebondir ailleurs et les prétendants ne manqueront pas. « Je pense que l’avenir de Sebastian ne dépend que de sa motivation. A cet âge, il peut encore continuer plusieurs années. S’il veut continuer après cette saison, il serait un atout pour n’importe quelle équipe », assure le double Champion du monde finlandais dans des propos rapportés par Nextgen-Auto. De son côté, Ralf Schumacher est encore plus direct : « S’il veut du long terme, il faut qu’il quitte Ferrari. Mais s’il veut gagner des courses l’an prochain, il n’a presque pas d’alternative. Il faudra qu’il accepte un salaire réduit. » Voilà qui a le mérite d'être clair.

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