Formule 1 : Alonso, Hamilton... La polémique enfle après le Grand Prix de Monaco !
La rédaction

Le Grand Prix de Monaco a été marqué par un drapeau rouge ayant retardé de près d’une heure le départ de la course. En raison d’averses importantes, les commissaires de course ont décidé de ne pas laisser les vingt pilotes s’expliquer dès 15h, l’horaire initial du départ. Une décision loin de faire l’unanimité dans le paddock.

Dimanche dernier, le Mexicain Sergio Perez a remporté au volant de sa Red Bull le prestigieux Grand Prix de Monaco, devant Carlos Sainz (Ferrari) et son champion du monde de coéquipier Max Verstappen. Une course folle marquée par de nombreux rebondissements, et qui a mis du temps à se lancer. Alors qu’elle devait débuter comme à l’accoutumée à 15h00, l'épreuve a finalement vu son départ retardé par la direction de course, en raison d’averses sur le tracé monégasque, qui se retrouvait gorgé de pluie à certains virages serrés. Après deux tours de formation, le drapeau rouge a été agité, faisant rentrer les vingt monoplaces aux stands pendant environ une heure, avant de prendre le départ à 16h05. Une décision qui a fait beaucoup parler dans le paddock. « Nous sommes des pilotes de Formule 1 donc la météo n’est pas une raison suffisante pour justifier la décision », expliquait notamment Lewis Hamilton. Mais le septuple Champion du monde n'est pas le seul à avoir pesté contre cette décision.

Le retard au départ n'a pas plu à tout le monde

Mattia Binotto, le patron de la Scuderia Ferrari, n’a effectivement pas compris cette directive. « Je peux seulement dire que notre équipe était parfaitement préparée sur la grille. Nos pneus pluie extrême étaient installés sur les monoplaces à temps. Parfois, nous prenons les bonnes décisions, mais malheureusement, la direction de course a décidé de reporter le départ. Pourquoi était-ce nécessaire ? Ce n'est pas clair à mes yeux », assure-t-il dans des propos rapportés par Motorsport.com. Même son de cloche du côté de Kevin Magnussen : « Nous sommes des pilotes professionnels. Ils auraient pu nous faire commencer. Bien sûr, il y a eu un moment par la suite où la pluie était torrentielle et le drapeau rouge aurait été agité. Mais c'est la course. Si les conditions sont convenables, ils devraient nous donner le départ. Ou nous faire suivre un cours de pilotage sur piste humide, par exemple » conclut ironiquement le pilote Haas. George Russell (Mercedes), lui, voulait juste « [se] lancer, et il fallait assurément prendre le départ en intermédiaires. Je pense que nous aurions pu y aller directement, faire probablement une vingtaine de tours, puis peut-être agiter le drapeau rouge à l'arrivée de la pluie, plutôt que de reporter encore et encore – mais c'est facile à dire avec le recul.. Le directeur de course est toujours dans une position difficile ». Quant à Daniel Ricciardo, le pilote McLaren estime lui aussi que la course airait pu démarrer à l'heure : « Certes, ça aurait été animé, mais c'est ce que nous devrions être capables de faire. Je ne pense pas que ça aurait été dangereux. Ça aurait été difficile, certainement, mais c'est ce que nous sommes censés faire. J'aurais démarré la course. Mais ce n'est pas mon travail » a-t-il reconnu. Cependant, la direction de course dispose quand même de soutiens, comme le pilote Alpine Fernando Alonso : « Nous n'avons fait aucune séance sous la pluie ce week-end. C'était bien d'être prudent au début et de faire deux tours derrière la voiture de sécurité ».

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