Formule 1 : La patron d'Alpine répond à la sortie fracassante d'Alain Prost !
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Très remonté contre Laurent Rossi, qu'il juge responsable de son départ, Alain Prost n'avait pas manqué d'afficher son agacement. Le patron d'Alpine lui répond.

Arrivé en 2015 chez Renault, Alain Prost a quitté récemment son poste de directeur non-exécutif d'Alpine. D'ailleurs le quadruple champion du monde ne cachait pas son agacement face à la façon dont son départ avait été annoncé. « Je suis très déçu de la manière dont cette nouvelle a été annoncée aujourd’hui ! Il avait été décidé que nous l’annoncerions ensemble avec Alpine F1. Aucun respect, désolé ! J’ai refusé l’offre qui m’a été faite à Abu Dhabi en vue de la saison 2022 à cause d’une relation personnelle, et j’avais raison ! A l’équipe à Enstone et Viry, vous me manquerez », écrivait-il sur Instagram. Un peu plus tard, dans les colonnes de L'Equipe, Alain Prost pointait du doigt Laurent Rossi, le patron d'Alpine. « Les relations se sont de plus en plus compliquées, je sentais qu'il y avait beaucoup de jalousie », confiait le Français avant d'ajouter que « la volonté de Laurent Rossi, c'est d'être seul, de ne pas être pollué par qui que ce soit (...) Il y a une vraie volonté de mettre à l'écart beaucoup de monde. Laurent Rossi veut toute la lumière. » Laurent Rossi lui a d'ailleurs répondu.

Rossi répond à Prost

« J'étais effectivement très visible, parce que j'avais besoin de comprendre ce qui se passait sur le terrain. Et puis, étant ingénieur, je sais comment fonctionnent mes pairs. Si on ne comprend pas ce qu'ils font, on ne peut pas prendre de vraies décisions et leur expliquer. Rien ne remplace le vécu partagé. J'avais donc un besoin impérieux d'être au cœur de l'action pour être fin dans mon analyse. Ça peut donner l'impression que j'étais partout. Il ne faut pas oublier non plus que l'on construit aussi une marque. Celle-ci était dans une niche, jusqu'à présent. J'ai pour mission de la faire croître, et de manière significative. Quelque part, je la porte aussi. Mais bon, j'assume, je suis aussi un des ambassadeurs de cette marque », assure le patron d'Alpine dans une interview accordée à L'Equipe.

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