Formue 1 : Le coup de gueule d'Alain Prost après son départ d'Alpine !
A.M.

Au lendemain de son annonce de quitter son poste de directeur non-exécutif chez Alpine, Alain Prost a lâché ses vérité et il ne cache pas sa déception.

C'est une petit tremblement de terre qui secoue Alpine. Après l'annonce du départ du directeur de l'écurie Marcin Budkowksi, c'est Alain Prost qui a décidé de quitter son poste de directeur non-exécutif qu'il occupait depuis 2015. C'est un sacré coup de balai qui fait suite au départ de Cyril Abiteboul l'an dernier au moment où l'écurie Renault est devenue Alpine. Très ambitieuse, la marque française change tout à deux mois du début de la saison 2022 qui s'annonce très ouverte avec le changement de réglementation. Laurent Rossi, qui avait succédé à Cyril Abiteboul il y a un an, est désormais le grand patron de l'écurie Alpine. Il sera prochainement rejoint l'ancien boss d'Aston Martin, Otmar Szafnauer. Et dans une interview accordée à L'Equipe, Alain Prost ne cache pas sa déception.

«Je sentais qu'il y avait beaucoup de jalousie»

« En septembre 2020, à l'époque où Cyril (Abiteboul, alors boss de l'écurie) était encore là, Luca (De Meo, le président du groupe Renault) m'avait proposé de prendre la fonction de président d'Alpine F1. Sur le principe, j'avais accepté, Marcin (Budkowksi, remercié la semaine dernière) devait prendre la tête de l'écurie et Cyril gérait alors la marque. On en avait reparlé en décembre, mais en janvier 2021 Laurent Rossi a été nommé. J'ai donc continué dans mon rôle précédent, directeur non exécutif et conseiller du président. Mais pour en revenir à la question de mon départ, la saison 2021 a été très perturbante pour moi dans la mesure où j'ai senti que les anciens devaient s'en aller. J'accepte le changement, car on n'est pas obligé de faire de la F1 toujours de la même manière. On peut la faire différemment, et c'est ce qui a été fait tout au long de l'année dernière. Mais pour moi, c'est devenu trop compliqué. Je n'étais plus impliqué dans les décisions, parfois je ne les partageais pas, même pas du tout, mais je devais continuer de véhiculer la parole officielle. Même en tant que membre du conseil d'administration, je découvrais certaines décisions à la dernière minute. On peut ne pas être écouté, mais être au moins averti à temps. C'est une question de respect. Les relations se sont de plus en plus compliquées, je sentais qu'il y avait beaucoup de jalousie », assure le quadruple Champion du monde.

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