Arrivé à la septième place du Grand Prix d’Azerbaïdjan dimanche dernier, Fernando Alonso n’a pas caché sa satisfaction quant aux performances de son Alpine. Le pilote espagnol a tenu à souligner la puissance de son moteur Renault, tout en prédisant son résultat lors de la prochaine course au Canada.
Le Grand Prix d’Azerbaïdjan a sans aucun doute dû rassurer Fernando Alonso par rapport au niveau de performance de son écurie Alpine par rapport au reste du plateau. Il faut dire que le début de saison a été loin d’être idéal pour le double champion du monde. S’il a marqué des points en terminant neuvième de la première course de la saison à Bahreïn, l’espagnol a ensuite connu une traversée du désert : aucun point marqué lors des quatre Grands Prix suivants (Arabie Saoudite, Australie, Emilie-Romagne et Miami). Mais il a tout de même réussi à sortir la tête de l’eau en entrant dans le top 10 lors des trois derniers dimanches de course, dont une septième place sur le circuit urbain de Bakou, dernière épreuve en date. Un circuit composé de plusieurs très longues lignes droites (dont la plus longue de tout le championnat, 2,2 km), qui correspond parfaitement à son Alpine. L’écurie française – c’est un secret de polichinelle – concentre beaucoup de ses efforts sur la performance de son moteur Renault. Le travail de l’usine a donc porté ses fruits avec six nouveaux points glanés par « Nando ». Ce dernier était d’ailleurs très heureux de son classement à l’issue du Grand Prix dimanche dernier.
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— le10sport (@le10sport) June 13, 2022
« Notre groupe propulseur semble solide et compétitif »
Présent en zone mixte pour revenir sur la course du jour, Fernando Alonso a dit tout le bien qu’il pensait du niveau de performance de sa monoplace : « J’ai dépassé quelques monoplaces en pneus neufs et nous étions très rapides en ligne droite. Notre groupe propulseur semble solide et compétitif, ce qui est toujours bien » a-t-il déclaré dans des propos rapportés par F1Only.fr. Le pilote de 40 ans, parti de la dixième place sur la grille de départ, n’a effectué qu’un seul arrêt au 18ème tour de course, troquant ses gommes mediums pour des gommes dures. Grâce à cette stratégie audacieuse de son équipe, celui qui a couru dans le passé pour Ferrari ou McLaren a réussi à tirer profit de sa vitesse de pointe pou remonter dans le peloton, et ainsi passer le drapeau à damier en septième position. Même s’il venait tout juste de s’extraire de son baquet à Bakou, Alonso pensait déjà à la suite, autrement dit au Grand Prix du Canada, prévu dès ce dimanche. Pas de doute : ce dernier est plein d’ambitions et compte bien réitérer la même prestation sur le circuit Gilles-Villeneuve, où il s’est imposé à une reprise en 2006, année où il a remporté le titre de champion du Monde des pilotes. « Nous sommes très proches d’un bon groupe de voitures en ce moment et je m’attends à ce que ce soit assez similaire au Canada [prochaine manche du championnat] » a-t-il conclu. Le rendez-vous est pris !