F1 : Sainz se lâche sur sa rivalité avec Leclerc
Hugo Chirossel

Cinquième au classement des pilotes, à 50 points de Charles Leclerc, troisième, Carlos Sainz a semblé un cran en dessous que son coéquipier cette saison. Quand bien même, il se dit frustré que certains considèrent qu’il n’est qu’un « numéro 2 » chez Ferrari. D’après le pilote espagnol, lui et le Monégasque sont sur un pied d’égalité.

Plein d’espoirs en début de saison, Charles Leclerc et Ferrari ont définitivement dit adieu au titre de champion du monde dimanche dernier à Suzuka. Max Verstappen a été sacré pour la deuxième fois consécutive et la Scuderia doit désormais essayer de conserver sa deuxième place au classement constructeur. Le Monégasque quant à lui n’est qu’à une longueur de Sergio Perez et peut encore espérer finir deuxième du classement des pilotes. Dans le même temps, Charles Leclerc a également 50 points d’avance sur son coéquipier, Carlos Sainz.

« J’ai commencé à me battre davantage avec Charles »

Si Ferrari n’a pas instauré de hiérarchie entre les deux hommes, beaucoup d’observateurs et de fans estiment que l’Espagnol est le pilote numéro 2 chez la Scuderia. Une situation « frustrante » pour Carlos Sainz : « Je peux comprendre qu’après les premières courses, Charles avait clairement une longueur d’avance tant en qualifications qu’en course », a-t-il déclaré à ce sujet, des propos relayés par Nextgen-Auto. « Mais au milieu de la saison, je me suis beaucoup amélioré. J’ai commencé à me battre davantage avec Charles, nous étions très proches en termes de points et c’était un peu frustrant d’une certaine manière parce qu’il semblait que certaines personnes ne voulaient pas de moi à égalité avec lui. »

« C’était le plus frustrant »

Carlos Sainz a poursuivi : « On m’a reproché de ne pas être là, et quand j’ai commencé à y être, certains se sont demandé ce que je faisais devant et ont pensé que je devais laisser Charles tout gagner. C’était le plus frustrant, surtout de la part de la presse. Heureusement, je ne fais pas trop attention à ce qui se dit. Faire attention n’est peut-être pas le bon mot. Me laisser atteindre par cela disons. »

« La meilleure chose pour l’équipe est d’avoir deux pilotes aussi proches que possible l’un de l’autre »

D’après lui, c’est dans l’intérêt de Ferrari d’avoir deux pilotes au même niveau : « Mattia (Binotto) et l’équipe reconnaissent que c’est l’une de nos forces. Il est clair qu’il y avait des gens qui suivaient Ferrari qui ne voulaient pas qu’il y ait deux pilotes au même niveau. C’est peut-être une question pour certains, mais je suis convaincu que la meilleure chose pour l’équipe est d’avoir deux pilotes aussi proches que possible l’un de l’autre. »

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