F1 : Polémique chez Red Bull, une légende sort du silence
Jean de Teyssière

Le directeur de Red Bull, Christian Horner, a été englué dans une affaire qui a mis à mal sa légitimité. Accusé d'avoir eu des comportements inappropriés envers une de ses assistantes, le dirigeant de l'écurie Red Bull a été blanchi même si sa place est remise en question. Une ancienne gloire de Red Bull, Sebastian Vettel a donné son avis sur cette affaire, tout révélant son opinion sur la place des femmes dans le sport automobile.

Chez Red Bull, la crise de gouvernance couve toujours. Christian Horner, accusé d'avoir eu un comportement inapproprié envers son assistante continue d'être à la tête de l'écurie autrichienne, bien aidée par la fin de l'enquête, qui l'a blanchit. Si la situation semble s'être calmée depuis, cette affaire ne cesse de faire parler.

«Il est toujours difficile de tout savoir»

Au micro de Sky Sports, Sebastian Vettel, le quadruple champion du monde de Formule 1 avec Red Bull, a réagi à l'affaire Horner : « Évidemment, beaucoup de choses ont été dites depuis le début de l'année. Je pense que dans ce genre de situation, il est toujours difficile de tout savoir. Et ce serait bien qu'il y ait simplement plus de transparence pour vraiment avoir une meilleure opinion. C'est toujours compliqué de lire une chose, puis une autre, puis le contraire. Et puis, vous savez, ça tourne en rond. Ce qui est dommage, c'est que Max [Verstappen] fait un excellent travail. L'équipe, un grand nombre de personnes dont je me souviens, fait un excellent travail en arrière-plan et on l'oublie quand le sujet tourne autour d'autre chose. »

«La F1 est un business vieux jeu à bien des égards»

« Eh bien, la F1 est en train de changer, mais c'est un business vieux jeu à bien des égards, avoue Vettel. Tout d'abord, il n'y en avait pas beaucoup [quand j'ai débuté], mais les chiffres augmentaient. Entre le moment où j'ai commencé et le moment où je suis parti, il y avait beaucoup plus de femmes dans le paddock et beaucoup plus de femmes qui ne suivaient pas seulement la discipline, mais qui travaillaient aussi dans le sport. Je pense donc que c'est un changement positif. Mais, comme partout ailleurs, il y a encore des progrès à faire. »

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