Le week-end dernier avait lieu la troisième course de la saison, en Australie. Un Grand Prix émaillé par trois drapeaux rouges qui a vu Max Verstappen s'imposer pour la deuxième fois de l'année. Mais après cet âpre combat, Mercedes, par la voix de son pilote George Russell estimait que Red Bull était trop fort, tellement fort qu'ils ne montreraient pas tout leur potentiel, par peur de voir le règlement changer et les pénaliser. Une sortie qui n'a pas plus à Red Bull et Verstappen a réagit.
George Russell avait lâché : « C’est sûr qu’ils se retiennent. Je pense qu’ils sont presque gênés de montrer leur plein potentiel parce que plus quelqu’un semble rapide, plus un sport va essayer de les retenir d’une manière ou d’une autre. En F1 cela a souvent été le cas et il y a toujours des prétextes plus ou moins réels pour lancer un changement de règles. » Red Bull ne se laisse pas faire et Max Verstappen a répondu au pilote britannique de Mercedes.
« C'est très généreux de sa part ! »
Red Bull lui a répondu, d'abord par la voix de Christian Horner, son directeur, dans des propos retranscrit par nextgen-auto.com : « C’est très généreux de sa part ! Son équipe connaîtrait trop bien ce genre d’avantages. Il y a toujours un élément de gestion qui se passe dans n’importe quelle course. Parce que c’était une course à arrêt unique, et cet arrêt a du se faire très tôt à cause de la voiture de sécurité. Bien sûr, il y avait un élément de gestion des pneus, et vous pouviez voir que Checo [Perez] ne traînait pas. Il n’était pas en train de se trainer ou de retenir sept dixièmes par tour parce qu’il ne voulait pas le montrer. Le peloton était certainement un peu plus proche ici. »
F1 : Verstappen a brisé la malédiction https://t.co/cZKHD4YPfz pic.twitter.com/BHG491Zpob
— le10sport (@le10sport) April 4, 2023
« Chez Mercedes, ils ne pouvaient rien faire contre nous »
Puis par celle de Max Verstappen : « De toute façon, chez Mercedes, ils ne pouvaient vraiment rien faire contre nous. Nous essayons juste de faire de notre mieux avec le développement de la voiture, comme eux. Ils n’ont pas encore la F1 capable de nous battre à la régulière. Alors oui, pour répondre à George, je n’allais pas prendre trop de risque mais c’était juste à cause des pneus. Je ne sous-conduis pas volontairement ma F1. Une course de F1 c’est aussi une question de gestion du rythme, parce que nous ne savions pas vraiment - je pense que personne ne savait vraiment - combien de temps durerait ce pneu dur. [...] Il n’est pas nécessaire d’essayer de gagner une demi-seconde par tour et de détruire vos pneus jusqu’au bout car on ne sait jamais. Une voiture de sécurité peut arriver, des drapeaux rouges, comme nous en avons eu, alors j’étais bien content d’avoir préservé le capital de mes gommes. »