F1 : Les 5 masterclass de Fernando Alonso
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Alors qu'il vient d'avoir 41 ans, Fernando Alonso continue d'écrire sa légende en Formule 1, confirmant à chaque Grand Prix qu'il reste un pilote redoutable et l'un des plus agile du plateau. De façon surprenante, l'Espagnol a toutefois annoncé qu'il allait quitter Alpine pour rejoindre Aston Martin la saison prochaine. L'occasion de revenir sur la carrière du double champion du monde et sur les 5 plus belles victoires du pilote qui compte 32 succès en carrière.

4) GP d'Europe 2007 : le plus à l'aise sous la pluie

Et il va s'évertuer à le démontrer dans le futur notamment sous la pluie où ses qualités de pilotage et sa science de la trajectoire lui permette d'exceller. A l'image de ce Grand Prix d'Europe 2007 disputé sur le circuit du Nürburgring. C'est d'ailleurs cette course qui va donner lieu à l'une des images les plus folles en F1 avec ce premier virage qui voit sortir tour à tour Hamilton, Liuzzi, Button ou encore Rosberg, qui finissent dans la bac à graviers avec l'apparition des premières gouttes de pluie. Sur le sec, Fernando Alonso, au volant de sa McLaren, était d'abord parti en chasse de la Ferrari de Felipe Massa, sans parvenir à trouver la solution. Mais la pluie réapparaît, et les pilotes chaussent alors des pneus intermédiaires. Dans ces conditions plus difficiles, Fernando Alonso prend finalement le meilleur sur le Brésilien avec un dépassement viril qui lui permet s'imposer. 

3) GP de Malaisie 2012 : Alonso dans une autre galaxie

En 2012, Fernando Alonso se retrouve au volant d'une Ferrari clairement loin de lui permettre de briller. Et pourtant, il jouera le titre jusqu'à la dernière course face à Sebastian Vettel. C'est notamment grâce à certains coups d'éclat comme à Sépang. Parti huitième, l'Espagnol réalise une course sensationnelle sous la pluie. D'abord interrompue, le GP reprend avec des pilotes en pneus intermédiaires. Alonso remonte alors jusqu'à la première place et ne la quittera plus malgré l'insistance d'un certain Sergio Pérez. Le double champion du monde signe alors la première victoire de Ferrari en 2012, et devient également le huitième pilote différent à s'imposer en huit courses lors d'un début de saison assez fou. « C’est la grosse surprise, notre victoire. Nous n’étions pas compétitifs en Australie, nous ne l’étions pas ici. Nous avons maximisé le potentiel qui était entre nos mains. Félicitations à l’écurie », reconnaissait même Alonso à l'issue de la course.

1) GP d'Europe 2012 : La course parfaite

Et pourtant, la plus victoire de Fernando Alonso, selon le principal intéressé, reste le Grand Prix d'Europe 2012 disputé dans les rues de Valence. « Quelques-unes m’ont plus marqué que les autres, en termes de performance et d’exécution. Mais s’il ne fallait en choisir qu’une, je dirais Valence en 2012. Je courais pour Ferrari à l’époque et, je le dis ouvertement, nous n’aurions jamais pu gagner cette course avec notre voiture dans un monde normal. Nous avions une chance sur 100 de la gagner », révèlera l'Espagnol pour parler de son 29e succès en carrière avant d'ajouter : « Je m’en rappelle encore comme si c’était hier. Nous avions exécuté une bonne stratégie, j’avais réalisé de bons dépassements. Nous avions pris beaucoup de risques, et tout s’était bien passé. La voiture n’était pas particulièrement rapide ce week-end-là, nous n’avions même pas réussi à nous qualifier en Q3, c’est dire ! J’ai pris un tour à mon équipier Felipe Massa à dix tours de l’arrivée. Nous ne dominions pas, mais nous avions gagné la course tout de même, donc je choisirais probablement ce Grand Prix. » Parti très loin sur la grille, Fernando Alonso réussit effectivement un départ exceptionnel avant de remonter pour s'imposer au volant d'une Ferrari pourtant malade cette année-là. Une victoire impressionnante face à des monoplaces bien plus performantes. C'est la raison pour laquelle Alonso considère cette victoire comme sa plus belle en carrière.