Avec sa victoire au Grand Prix du Japon, Max Verstappen a remporté son deuxième titre de champion du monde consécutif. L'ingénieur à l'origine de la conception de sa monoplace a détaillé la recette de la victoire du Néerlandais. Pour lui aucun doute, le titre de l'an passé a libéré Verstappen.
Cette saison, le suspens aura duré moins longtemps qu'en 2021 où Lewis Hamilton et Max Verstappen s'étaient départagés au bout de l'ultime course du calendrier. En effet, Verstappen est déjà sacré grâce à sa victoire à Suzuka. Cette domination pose des questions mais son ingénieur a trouvé la réponse.
F1 : Mercedes prête à prendre une décision tonitruante pour concurrencer Verstappen ? https://t.co/U4geh8g9Fn pic.twitter.com/lPSyOnss3O
— le10sport (@le10sport) October 15, 2022
«Il a fait preuve d’une grande patience»
Adrian Newey est un ingénieur reconnu dans le paddock. Il a conçu plusieurs monoplaces championnes du monde avec Sebastian Vettel, Mika Häkkinen, Nigel Mansell, Alain Prost, Ayrton Senna et donc Max Verstappen. Pour lui, le Néerlandais a dominé cette saison grâce à la délivrance de 2021. « Je pense qu’il s’agit en partie du soulagement d’avoir remporté son premier championnat, de sorte qu’il n’a pas l’impression de devoir faire ses preuves comme il l’a fait l’année dernière. Je veux dire qu’il est très jeune, il vient d’avoir 25 ans, il apprend tout le temps. Avec cela vient la maturité, mais je pense aussi qu’il n’a plus le sentiment d’avoir gagné le championnat l’année dernière. Lors des courses de cette année, lorsqu’il n’était pas en tête, il a fait preuve d’une grande patience et a réussi à s’imposer. Il y a un profond respect pour lui pour avoir fait ce grand progrès, peut-être qu’il y a deux ans, il ne l’aurait pas fait » a-t-il souligné dans des propos relayés par Nextgen-Auto.
Le GP de Hongrie, «sa course la plus marquante»
En Hongrie, Max Verstappen a joué de malchance mais avait finalement fini par l'emporter. Pour son ingénieur, c'est le fait marquant de la saison : « Pour moi, sa course la plus marquante cette année a été la Hongrie. Il a eu un problème avec le vilebrequin qui a cassé dans la voie des stands, il était donc 10e sur la grille. Nous avons eu un problème d’embrayage, nous avons donc dû lui dire d’être très patient et de ne pas utiliser le DRS pendant de nombreux tours afin de maîtriser l’embrayage. Il l’a fait, sans repousser, avec une patience totale, et ensuite, quand nous avons eu besoin qu’il pousse, il a été complètement clinique. »