F1 : Grosjean valide la révolution chez Ferrari
Arnaud De Kanel

Malgré un début de saison prometteur, Ferrari s'est effondrée et a laissé filer Max Verstappen et Red Bull vers le doublé. Pointé du doigt pour ses multiples erreurs de stratégie, le directeur de l'écurie italienne Mattia Binotto a démissionné de son poste. La Scuderia l'a remplacé par le Français Frédéric Vasseur, un choix dont est convaincu Romain Grosjean. 

Charles Leclerc avait une monoplace à la hauteur des ambitions prônées par Ferrari cette saison. Il avait remporté deux des trois premiers Grand Prix de la saison et faisait logiquement office de rival numéro un à Max Verstappen, champion du monde en titre. Mais voilà, Red Bull su améliorer ses performances et n'a surtout pas commis d'erreurs de stratégie, à contrario de Ferrari. Ainsi, Verstappen a enclenché sa marche en avant en écrasant tout sur son passage. Larguée, la Scuderia avait mis la faute sur Mattia Binotto, son directeur d'écurie. L'Italien avait anticipé son licenciement en démissionnant de son poste. Depuis, c'est Frédéric Vasseur qui lui a succédé. Romain Grosjean le connait bien et il voit d'un bon oeil ce nouveau challenge pour le Français. 

«Fred peut le faire»

Frédéric Vasseur retrouvera Charles Leclerc, un pilote qu'il a déjà côtoyé chez ART Grand Prix et à ses débuts en F1 pour Sauber en 2018. « Ferrari est un énorme défi pour n’importe qui mais Fred (Vasseur) peut le faire. Lui et Charles (Leclerc) sont des amis très proches et cela aidera dans cet environnement, mais il connaît aussi bien Carlos (Sainz) » estime Romain Grosjean dans des propos relayés par Nextgen-Auto

«Je n’ai jamais rencontré de meilleur technicien pour nous comprendre»

Romain Grosjean a également collaboré avec Frédéric Vasseur en 2007 lorsqu'il était devenu champion de F3. « J’ai remporté la F3 en 2007 dans son équipe et nous avons travaillé ensemble pendant longtemps. Fred est un compétiteur né, il comprend la course comme peu d’autres. Et surtout, je n’ai jamais rencontré de meilleur technicien pour nous comprendre, nous les pilotes. C’est comme s’il était lui-même pilote » se rappelle Grosjean. De bon augure pour Ferrari

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