F1 - GP du Japon : Pierre Gasly évite un drame, le père de Jules Bianchi hallucine
Arnaud De Kanel

Le départ du Grand Prix du Japon a été retardé à cause des conditions climatiques pluvieuses qui ont entrainé le crash de Carlos Sainz. Immédiatement, le drapeau rouge a été brandi mais des pilotes étaient encore en piste comme Pierre Gasly, qui a frôlé le drame. Furieux, il ne comprend pas la décision de la FIA. 

On n'est pas passé loin de la catastrophe à Suzuka ce dimanche matin. Alors que Carlos Sainz venait de crasher sa Ferrari, la FIA a décidé d'envoyer une grue en piste afin d'extraire la monoplace accidentée. Or, des voitures étaient en piste, dont celle de Pierre Gasly qui venait tout juste de sortir des stands. Sous la pluie, la visibilité était quasi-nulle et le futur pilote Alpine aurait pu percuter cette dépanneuse. Ce n'est pas sans rappeler le drame de 2014, sur le même circuit, où Jules Bianchi avait perdu la vie après avoir heurté une grue qui n'avait rien à faire sur la piste. Le père du défunt n'en revient pas, Gasly non plus. 

«J’aurais pu être tué, bordel !»

Alors que le drapeau rouge venait d'être déployé suite à l'accident de Carlos Sainz, les pilotes ont été surpris de voir une dépanneuse sur la piste tentant de l'évacuer. Parmi-eux, Pierre Gasly qui sortait des stands pour faire réparer sa monoplace après avoir reçu un panneau publicitaire. Déjà agacé par cet incident, le Français ne s'attendait certainement pas à voir une grue sur la piste avec une visibilité réduite. « Mon Dieu – qu’est-ce que c’est ? – quel est ce tracteur ? C’est quoi ce tracteur en piste ? Je suis passé à côté, genre… C’est intolérable ! Que s’est-il passé ? Je n’arrive pas à y croire... », a crié Gasly à la radio avant d’ajouter dans son garage : « J’aurais pu être tué, bordel ! »

Le père de Jules Bianchi très touché

Il y a 8 ans, Jules Bianchi perdait la vie à Suzuka après avoir percuté un tracteur de dépannage. Son père, Philippe Bianchi, est halluciné de revoir un scénario similaire, heureusement sans conséquences, se reproduire cette année. « Lorsque l'on met un drapeau rouge, il n'y a aucune urgence à envoyer des grues sur la piste surtout avec ce qu'il s'est passé sur ce circuit pour Jules. Je ne regarde pas ce Grand Prix, j'ai vu ce qu'il se passait sur les réseaux. Je ne te cache pas être très choqué de constater une telle incompétence », a-t-il écrit au journaliste de Canal+ Julien Fébreau

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