F1 : Ferrari, Leclerc… Les incroyables révélations de Vettel sur sa retraite
Hugo Chirossel

Alors qu’il prendra sa retraite à l’issue de cette saison, Sebastian Vettel n’a plus que deux Grand Prix à disputer en Formule 1. Mais il aurait pu décider de mettre un terme à sa carrière bien plus tôt, en 2019 lorsqu’il était encore chez Ferrari. Face à la montée en puissance de Charles Leclerc et les difficultés de la Scuderia à concurrencer Mercedes, le pilote allemand y a songé.

Au terme de cette saison, une légende de la Formule 1 va mettre un terme à sa carrière. Après 15 ans à évoluer au plus haut niveau, Sebastian Vettel disputera sa dernière course lors du Grand Prix d’Abu Dhabi, prévu le week-end du 20 novembre prochain. Quadruple champion du monde avec Red Bull (2010, 2011, 2012, 2013), l’Allemand n’aura pas réussi à être sacré avec une autre écurie. Il aurait même pu arrêter il y a trois ans, alors qu’il évoluait chez Ferrari.

« Cela a fait naître des doutes »

« Leclerc n’était pas accablé par les déceptions. Il prenait le volant et appuyait sur l’accélérateur. Il avait moins de poids sur les épaules. Il pilotait comme je le faisais durant mes premières années en Formule 1 », a-t-il confié à Der Spiegel, dans des propos relayés par Nextgen-Auto. Une montée en puissance du Monégasque, associée aux difficultés de la Scuderia à concurrencer Mercedes qui lui ont fait se poser des questions sur son avenir : « Cela m’a fait quelque chose que je n’ai pas directement compris de cette manière. Dépenser tant d’énergie deux années de suite et revenir les mains vides à chaque fois, cela a fait naître des doutes : est-ce que je peux encore réussir ? »

« Ce transfert n’était pas une erreur »

Après la saison 2020, Sebastian Vettel a finalement quitté Ferrari pour rejoindre Aston Martin. Un choix qu’il ne regrette pas, même s’il avoue que le fait de ne pas être dans une voiture compétitive l’a motivé à arrêter. « D’une certaine manière, j’avais encore des comptes à régler avec moi-même. Est-ce que je peux encore le faire ? Suis-je encore assez bon pour être à l’avant en Formule 1 ? Non, ce transfert n’était pas une erreur. Pour répondre à ces questions ouvertes, ce temps a été très utile. Cependant, il est vrai que le fait que je ne sois pas dans une voiture me permettant de démontrer ce dont je suis capable a contribué à ma décision. »

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