Pour sa première saison chez Mercedes, George Russell a fini complètement lessivé. Le Britannique a connu la plus grande joie de sa carrière en remportant son premier Grand Prix au Brésil, mais il a surtout découvert l'univers Mercedes et toutes ses contraintes. Il avoue que les différentes obligations de la marque l'ont épuisé.
A contrario de Lewis Hamilton qui était habitué à tout gagner, George Russell a découvert le bonheur de lever les bras en Formule 1 cette saison. Après s'être fait les dents chez Williams, il connaissait sa première expérience dans une écurie qui joue la gagne. Or, il déplore la fatigue accumulée à cause des obligations qu'il a du remplir pour Mercedes.
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— le10sport (@le10sport) January 2, 2023
«Vous vivez Mercedes, vous dormez Mercedes»
Il était temps que la saison se termine pour George Russell. Le jeune britannique a bouclé l'année à bout de force. Il explique pourquoi. « Ouais, probablement c’était trop. Beaucoup trop pour être honnête. Je savais que ça allait être difficile à cet égard et quand je regarde le calendrier, la fin de saison est très exigeante quand vous êtes dans un top team en tout cas. Chez Williams, je n’avais pas tout ça, H24. Vous vivez Mercedes, vous dormez Mercedes, vous pensez Mercedes. Même cet hiver j’en suis certain. En fin de compte, je suis ici, en F1, je suis un pilote de course dans une grande équipe et c’est ce que je veux. Bien sûr, il y a probablement un meilleur équilibre à trouver mais nous ne pouvons pas courir sans nos sponsors, ils sont une des principales raisons pour lesquelles l’équipe a tant de succès, nous ne pouvons pas bien courir sans simulateur, sans réunions, sans entrainement » a-t-il confié dans un entretien accordé au New York Times.
«Il y a des moments où vous souhaiteriez en faire un peu plus au gymnase»
Les 60 jours passés en dehors des pistes auront eu raison de George Russell. Le pilote Mercedes promet de mieux adapter son calendrier à toutes les contraintes en 2023. « Donc, comme je l’ai dit, vous avez juste besoin de trouver ce bon équilibre et vous apprenez avec l’expérience que vous ne voudrez peut-être pas assister à des événements avant cette course là parce que cette course a été plus fatigante qu’ailleurs. Avoir des événements, s’assurer qu’ils sont aussi pratiques que possible sur le plan logistique, afin qu’ils ne vous épuisent pas autant, c’est important. Vous savez, ces 15 derniers tours au Brésil, la pression, l’intensité de la course, c’était mentalement et fatigant physiquement avec toutes ces journées derrière moi depuis Austin. Vous respirez très fort - j’aimerais savoir quel était mon rythme cardiaque moyen, mais je suis sûr qu’il était bien supérieur à 180 pendant ces 15/20 dernières minutes, juste sans arrêt, c’est comme si vous sprintiez. Donc, il y a des moments comme ça où vous souhaiteriez en faire un peu plus au gymnase et être un peu plus en forme que du marketing. Mais peu importe à quel point vous êtes en forme, ce sera toujours difficile. C’est la F1 » a constaté le coéquipier de Lewis Hamilton.