F1 : En pleine tempête, Ferrari tape du poing sur la table
Benjamin Labrousse

Ce dimanche à Monaco, Ferrari n’a fait que confirmer les doutes présents depuis le début de la saison avec la 6ème place de Charles Leclerc, et la 8ème de Carlos Sainz Jr. L’Espagnol a notamment été coupable de plusieurs erreurs. Agacé des performances décevantes de son équipe, Frédéric Vasseur a appelé au calme avant Barcelone.

La colère des Tifosi prend de l’ampleur. Car depuis le début de la saison, Ferrari enchaîne les contre-performances. Seul Charles Leclerc a réussi à obtenir un podium cette saison à Bakou. Et si le Monégasque s’était distingué lors des qualifications ce week-end à Monaco, une pénalité reçue dans la foulée dissipait immédiatement ses espoirs. Carlos Sainz, (trop) agressif ce dimanche pour le gain de la 3ème place, a finalement chuté après une grosse frayeur lorsque la pluie est apparue sur le circuit. Si ce dernier aspire à briller dès le week-end prochain à Barcelone, le temps est définitivement à l’orage au sein de la Scuderia.

Frédéric Vasseur analyse « la frustration » de Carlos Sainz en course

« Les objectifs étaient plus hauts que les résultats que l'on a aujourd'hui ; ça crée de l'impatience, ça crée de la frustration. Et je pense que Carlos, quand il est derrière Ocon et qu'il tire un peu tout droit au début de course, je pense que c'est de la frustration… Il n'essaie même pas d'attaquer, je pense. Il est à 20 mètres, donc dans cette situation c'est pas un dépassement, c'est de la frustration », analyse Frédéric Vasseur, team principal de l’écurie italienne dans des propos relayés par Motorsport.com.

« Il faut qu’on se calme » affirme le team principal de Ferrari pour la suite de la saison

Frédéric Vasseur poursuit : « Il faut juste qu'on se calme, qu'on arrive à garder la même approche, à ne pas en faire trop. On ne gagnera jamais une demi-seconde dans un virage, ça n'existe pas dans la course auto, il faut gagner centième par centième. Et quand je vois la qualif, hier, où on finit à un dixième ou un peu moins, je ne sais plus, de la pole, je me dis qu'il faut qu'on fasse attention aux détails et pas s'enflammer. C'est souvent le plus dur dans la course : on a vite tendance à révolutionner quand… Quand on finit P3 à deux centièmes, on a l'impression que c'est un drame. Alors que c'est exactement la même voiture que si on fait la pole pour trois centièmes. Donc il faut juste se calmer dans ces situations là et que tout le monde pousse dans la même direction ».

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