Cette saison, le phénomène du marsouinage fait grandement parler, puisque les rebonds engendrés par cet effet de sol font souffrir les pilotes. La Mercedes est particulièrement victime de ce phénomène à commencer par Lewis Hamilton, qui avait terminé le GP d'Azerbaïdjan avec d'importantes douleurs au dos. La FIA s'est ainsi saisie du problème en adressant une directive aux écuries. Mais c'est insuffisant pour George Russell.
F1 : Hamilton, FIA... Red Bull fracasse Mercedes après le GP du Canada https://t.co/sBvrH72kfy pic.twitter.com/t6hPsj0xUW
— le10sport (@le10sport) June 21, 2022
«Le problème inhérent à ces voitures 2022 est donc loin d’être résolu»
Par conséquent, dès le Grand Prix du Canada, les écuries ont pu appliquer les mesures de la FIA en installant notamment un second plancher afin de stabiliser les monoplaces et améliorer leur rigidité. Après l'avoir testé lors des essais libres, Mercedes ne l'a finalement pas utilisé en course. Et malgré certains progrès aperçus, George Russell assure que le problème est loin d'être réglé. « C’était bosselé, vraiment très bosselé sur cette piste. Nous n’avions pas de marsouinage, nous rebondissions dans la ligne droite et tapions le sol. Je pense qu’il y a plusieurs facteurs. Le vent en est un, les bosses d’un circuit un autre. L’ajout d’un deuxième plancher, qui fait partie des mesures apportées par la FIA, n’a servi à rien, et c’est pourquoi nous ne l’avons pas utilisé en course. Le problème inhérent à ces voitures 2022 est donc loin d’être résolu », assure le coéquipier de Lewis Hamilton dans des propos rapportés par Nextgen-auto.com. Reste désormais à savoir comment se comporteront les monoplace lors du GP de Grande-Bretagne qui aura lieu dans deux semaines sur le circuit de Silverstone.