Depuis le début de saison, Fernando Alonso revit du côté d’Aston Martin. Désormais âgé de 41 ans, le pilote asturien n’a jamais vraiment apprécié lorsque le sujet de la retraite était mis sur la table. Et pour cause, malgré son âge avancé, le double champion du monde veut toujours croire en sa capacité à être le meilleur, 17 ans après son dernier sacre.
Tel un phoenix Fernando Alonso renaît de ses cendres chez Aston Martin. Après un passage de Sebastian Vettel, l’écurie de Lawrence Stroll n’a pas hésité à confier les clés du camion au pilote espagnol, qui pilotait chez Alpine la saison dernière. Et la stratégie du richissime patron s’est pour l’instant, avérée payante. En effet, Alonso pointe à la 3ème place du championnat du monde, juste derrière les 2 pilotes de chez RedBull, Sergio Perez et Max Verstappen.
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— le10sport (@le10sport) April 20, 2023
Alonso veut « être encore 2 à 3 ans à ce niveau »
Dans des propos relayés par Next-Gen Auto, Fernando Alonso est revenu sur ces objectifs, lui qui est désormais revenu sur le devant de la scène. « Je veux être encore deux à trois ans à ce niveau. C’est aussi l’objectif de l’équipe. Nous ne sommes pas encore au stade de gagner un championnat, mais nous avons ce temps-là pour atteindre l’objectif. C’est pourquoi je suis revenu en Formule 1 en 2021 après quelques années d’absence. Je pensais que les nouveaux règlements à venir la saison dernière allaient tout mélanger, ce qu’ils ont fait. Oui, Red Bull domine, mais vous ne voyez pas de gros écarts - tout le peloton est couvert en 1,2 à 1,3 secondes - alors peut-être que dans quelques années, nous serons là-haut avec eux. C’est l’objectif ».
« J’en aurais peut-être assez », Alonso annonce la couleur sur son avenir
Mais forcément, le pilote doit constamment répondre aux questions concernant son avenir. Fernando Alonso prendra une décision d’ici quelques mois : « Je penserai à mon avenir après ce contrat d’ici quelques mois. Je n’imagine pas que je serai fatigué de piloter, mais les exigences de si longues saisons peuvent être épuisantes. J’en aurais peut-être assez après 23 ou 24 ans de continuer à le faire. Mais pour l’instant, avec mon expérience, j’aimerais croire que je suis meilleur que jamais. Et le fait de rouler dans une monoplace très compétitive change évidemment la donne ».