F1 : Après Hamilton, l’hécatombe continue chez Mercedes
Arnaud De Kanel

Les départs s'enchainent du côté de Mercedes. Depuis l'annonce du transfert de Lewis Hamilton chez Ferrari, l'écurie allemande aa appris les départs de Loic Serra, Jérôme D’Ambrosio et Mike Elliott. La semaine dernière, James Allison a également indiqué que l’aérodynamicien en chef de Mercedes F1, Gioacchino Vino, allait quitter son poste. 

Le début de saison est loin d'être idéal pour Mercedes. Les performances des monoplaces allemandes déçoivent et la situation est agitée en interne. En effet, l'annonce du départ de Lewis Hamilton a crée un effet domino sans précédent. Le directeur des performances Loic Serra et le responsable du développement des pilotes Jérôme D’Ambrosio suivront le Britannique chez Ferrari. Le directeur technique Mike Elliott est également parti et c'est désormais au tour de l’aérodynamicien en chef Gioacchino Vino de plier bagages. Une véritable hécatombe confirmée par James Allison. 

«Nous ne souhaitons pas voir des personnes expérimentées et compétentes nous quitter»

« Je ne pense pas qu’il soit utile que je fasse un commentaire sur la motivation, il est clair qu’une équipe doit aussi avoir une masse critique de personnes expérimentées et compétentes. Nous ne souhaitons pas voir des personnes expérimentées et compétentes nous quitter, mais nous recrutons également des personnes expérimentées et compétentes à un rythme similaire à celui des départs. Je suppose donc que c’est notre travail d’essayer de nous assurer que nous agissons de telle manière que les gens préfèrent être avec nous plutôt que n’importe où ailleurs », a commenté le directeur technique dans des propos relayés par Nextgen-Auto à Imola. Il ne veut pas s'inquiéter de cette importante vague de départs. 

Allison n'est pas inquiet 

« Si je m'inquiète ? Non, je pense que cela s’inscrit davantage dans le flux et le reflux normal d’une équipe de F1. Les équipes sont grandes de nos jours et, chaque année, vous recrutez tout un tas de personnes et il y a souvent un nombre correspondant qui s’en vont, ailleurs en F1 ou pas. C’est vrai dans presque toutes les équipes aujourd’hui car tout le monde a atteint une taille critique ou presque », a ajouté James Allison

Articles liés