F1 - Alpine : Ocon pousse un coup de gueule, Gasly favorisé ?
La rédaction

Lors du Grand Prix du Canada de ce dimanche, les Alpine d'Esteban Ocon et de Pierre Gasly ont toutes les deux terminées dans les points. Une première cette saison. Pourtant, Esteban Ocon semblait être déçu par son équipe à la fin de la course, n'hésitant pas à pousser un nouveau coup de gueule.

Esteban Ocon n'a pas mâché ses mots après le Grand Prix du Canada de Formule 1, exprimant sa frustration quant à la stratégie adoptée par son équipe. « J'ai fait mon job, pas l'équipe », a-t-il déclaré sèchement au micro de Canal+. Le pilote français sur le départ à la fin de la saison estime que les décisions prises par Alpine ont compromis ses chances de bien figurer lors de la course. Il a souligné des choix tactiques qui, selon lui, n'ont pas joué en sa faveur en fin de course.

Gasly avantagé par l'équipe ?

Les critiques d'Esteban Ocon ont suscité des spéculations sur un possible favoritisme au sein de l'écurie Alpine. Pierre Gasly, arrivé la saison dernière chez Alpine, semble bénéficier d'un soutien plus prononcé de l'équipe, ce qui pourrait expliquer la frustration de son coéquipier. Ocon, qui lui part de chez Alpine à la fin de la saison, a insinué que certaines décisions stratégiques ont été plus bénéfiques à Gasly sur cette course. « Je ne sais pas d'où vient l'appel, mais j'ai fait ma partie du travail et on discutera du reste en interne. » Cette situation crée une tension palpable entre les deux pilotes, alimentant les rumeurs de favoritisme.

La réponse de l'équipe

De son côté, Bruno Famin, le patron d'Alpine, a défendu la stratégie adoptée en affirmant que l'objectif principal était de rattraper Daniel Ricciardo et de sécuriser la huitième place. Ce n'est pas la première fois cette saison que des tensions émergent entre Ocon et son équipe. Famin avait déjà recadré le pilote français après l'accrochage entre les deux Alpine lors du GP de Monaco fin mai. Par la suite, l'écurie française avait officialisé le départ d'Ocon à la fin de la saison.

Par Quentin Bionier

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