Très remonté contre son équipe, Fernando Alonso reproche à Alpine sa stratégie en course durant le GP du Japon. L'Espagnol estime être rentré trop tard au stand pour chausser de nouveaux pneus et n'a donc pas pu récupérer de places sur la piste. Directeur sportif d'Alpine, Alan Permane répond au double champion du monde.
F1 : Alonso pousse un coup de gueule et tacle Alpine https://t.co/RwtRKCQkb1 pic.twitter.com/je7wRw1gk6
— le10sport (@le10sport) October 12, 2022
Alonso fracasse Alpine
Par conséquent, Fernando Alonso n'a pas hésité à pousser un gros coup de gueule après la course. « Nous n'avons cessé de prendre les mauvaises décisions. D'abord, nous avons été les derniers à mettre les intermédiaires, nous avons perdu des places. Puis nous avons fait le second arrêt trop tard, à six tours de la fin, et j'ai fini à la place que j'occupais déjà avant. Dans les deux cas, je demandais à m'arrêter plus tôt, mais peut-être que mon micro ne marchait pas aujourd'hui », expliquait le double champion du monde, avant d'en rajouter une couche : « Nous aurions dû nous arrêter à dix, onze ou douze tours de l'arrivée. Comme je l'ai dit, je ne sais pas ce qu'ils faisaient. Nous nous sommes arrêtés à six tours de la fin. Nous avons perdu une opportunité. »
Permane se défend
Face à la colère de Fernando Alonso, Alan Permane, directeur sportif d'Alpine, a tenté de justifier les choix de l'écurie française. « Je pense que la course a été arrêtée un tour trop tôt, le drapeau à damier était un tour plus tôt qu’il aurait dû l’être. Je pense que lorsque Max a franchi la ligne, il restait environ cinq secondes au chronomètre, puis ils ont mis le drapeau à damier au tour suivant. Si la course s’était déroulée sur la distance que nous pensions, aurait-il dépassé Sebastian ? Oui. Donc nous aurions probablement dû le faire un peu plus tôt, bien que ce ne soit pas facile à dire parce que ses pneus s’effondraient aussi sur ce relais. Et donc avec le recul, oui, nous aurions pu le faire. Mais je ne pense pas que nous ayons réalisé à quel point il allait être facile de doubler les gens. Il en parlait et demandait si l’on devrait penser à s’arrêter. Nous avons vu Zhou aux stands, et il était cinq secondes plus rapide au tour. Et nous avons dit, ’ok, faisons ça’. Nous devrons l’examiner. Mais il est certain que si la course avait continué sur un tour de plus, ce qui aurait dû être le cas selon moi, il aurait été devant Sebastian », assure-t-il dans des propos rapportés par Nextgen-auto.com.