Le 2 août dernier, Fernando Alonso prenait tout le monde de court et annonçait son départ d'Alpine, 4ème force du plateau, pour rejoindre Aston Martin, seulement 7ème. Son choix soulevait là une nouvelle interrogation, car le vétéran espagnol est coutumier du fait et il a connu plusieurs échecs. Mais cette fois-ci, sa décision semble payante.
Et si Fernando Alonso avait enfin fait le bon choix ? Après de nombreuses mauvaises décisions, l'Espagnol renait cette saison avec Aston Martin. Au bout de deux Grand Prix, il pointe à la troisième position du championnat du monde et peut rêver d'un troisième titre mondial, une hypothèse encore inimaginable il y a un mois.
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— le10sport (@le10sport) March 28, 2023
Alonso plombé par ses mauvais choix
Fernando Alonso n'a pas toujours été inspiré, loin de là. Sa première désillusion remonte à 2007. Cette année là, il arrive en tant que double champion du monde chez McLaren et est logiquement promis à un rôle de leader car il aura à ses côtés, un rookie dénommé Lewis Hamilton. Très vite, son aventure a tourné au vinaigre. A la fin de la saison, il décidait finalement de revenir chez Renault car celui qui allait par la suite devenir septuple champion du monde avait pris le dessus sur lui. Un retour auréolé de deux victoires en 2008, dont le crashgate, et une année blanche en 2009. Alors, en 2010, il faisait le choix de rejoindre Ferrari dans l'espoir de remporter un troisième titre, en vain. Il verra Sebastian Vettel lui barrer la route et terminera vice champion du monde à trois reprises, en 2010, 2012 et 2013. De retour chez McLaren en 2015, il vivra un enfer en terminant 17e, 10e, 15e et 11e du championnat du monde. Il s'éloignera de la Formule 1 pendant deux ans avant de revenir chez Alpine en 2021. Écurie qu'il a donc décidé de quitter à la surprise générale en milieu de saison dernière pour rejoindre Aston Martin, à la traine depuis plusieurs saisons. Mais finalement, ça paye !
La surprise Aston Martin
Le double champion du monde est la sensation de ce début de saison. Fernando Alonso est monté sur la boite à deux reprises, rejoignant ainsi le cercle très fermé des pilotes qui comptent 100 podiums en carrière. Il est entré encore un peu plus dans la légende, et continue d'écrire la sienne. Sa voiture est la troisième plus forte du paddock derrière les Red Bull de Max Verstappen et Sergio Perez. D'ailleurs, il peut croire en ses chances de devenir champion du monde en fin de saison. Il est dans les temps de passage en ce début d'année et pourrait profiter de la mini guerre qui couve chez Red Bull pour tirer son épingle du jeu. De plus, l'écurie autrichienne verra son temps en soufflerie réduit suite à une sanction concernant le dépassement du cost-cap, là où Aston Martin aura le luxe de peaufiner les derniers réglages aérodynamiques pour espérer gratter quelques millièmes. Fernando Alonso a peut-être réalisé le coup du siècle.