La Formule 1 a posé ses quartiers à Singapour pour y disputer le Grand Prix dans les rues de la cité-Etat dimanche. Un Grand Prix que Fernando Alonso a déjà remporté à deux reprises, notamment en 2008 où son succès avait fait couler beaucoup d'encre. Retour sur le 'crashgate'.
Fernando Alonso a plusieurs succès de légende à son actif mais il a également crée la controverse durant sa longue carrière. Pour sa 20ème victoire en carrière, à Singapour, l'Espagnol avait été à l'origine de l'un des plus gros scandales de la discipline au 21ème siècle.
F1 : Crash pour Verstappen et Alonso, Hamilton en profite https://t.co/uCVhj1WXPg pic.twitter.com/GWXcbhdNHx
— le10sport (@le10sport) September 15, 2023
L'accident prémédité de Nelson Piquet Jr
Le 28 septembre 2008, le circuit de Marina Bay à Singapour a été témoin d'un événement qui allait bouleverser l'histoire de la Formule 1. Nelson Piquet Jr., pilote brésilien de l'écurie Renault, s'est écrasé violemment contre le mur, provoquant une sortie de la voiture de sécurité. Ce qui semblait être un accident malheureux s'est rapidement transformé en un scandale sans précédent. Peu de temps après l'accident, des rumeurs ont commencé à circuler dans les paddocks, suggérant que l'accident de Piquet était en réalité un acte délibéré, conçu pour favoriser son coéquipier, Fernando Alonso. Piquet a corroboré ces allégations en révélant que l'accident avait été orchestré par les dirigeants de l'écurie Renault, dont le directeur de l'équipe Flavio Briatore et le directeur exécutif Pat Symonds. L'enquête qui a suivi a confirmé les accusations de Piquet. Il a été révélé que l'accident avait été prémédité, avec Piquet recevant l'ordre de "volontairement" se crasher pour provoquer une sortie de la voiture de sécurité, permettant à Alonso de prendre un avantage stratégique. Lors de la course, Alonso avait remporté la victoire, tandis que Piquet, désigné comme le bouc émissaire, avait été congédié de l'écurie Renault.
Les sanctions tombent
Le scandale du Crashgate a eu des répercussions profondes sur la Formule 1. L'écurie Renault a été condamnée à deux ans de suspension avec sursis pour son comportement antisportif, et Flavio Briatore et Pat Symonds ont été suspendus à vie de toute activité liée à la Formule 1. Renault avait également perdu deux de ses principaux sponsors avec la banque ING et Mutua Madrilena. Un véritable coup dur pour l'écurie française.