Bâillonnés, les pilotes de F1 lancent une fronde
La rédaction

Alors que la saison de Formule 1 n'a pas encore commencée, la polémique pointe déjà le bout de son nez dans les paddocks. Un peu à l'image de la Coupe du Monde au Qatar, le premier Grand Prix qui se disputera à Bahreïn, sur la péninsule arabique est soumis à des restrictions concernant les dires des pilotes, mais pas que.

La FIA veut serrer la vis et interdire tout messages politiques venant de la bouche des pilotes à partir de cette année. Las des prises de positions politiques de certains comme Lewis Hamilton, la décision de la FIA ne plait pas à tout le monde. 

« Je ne comprends pas pourquoi ils veulent nous contrôler »

Valtteri Bottas, pilote pour Alfa Romeo a été l'un des premiers à réagir à ces restrictions imposées, via des propos rapportés par Motorsport.com : « Je ne comprends pas pourquoi ils veulent nous contrôler.  Je pense que nous devrions avoir notre mot à dire sur les choses si nous le voulons. Je regarde la situation dans son ensemble, mais nous verrons ce qui se passera. »

La F1 vent debout contre ces restrictions

Par le passé, Lewis Hamilton a fait parti des des pilotes ayant eu beaucoup de prise de position politique. Il avait en effet soutenu les droits des LGBTQI+ lors du Grand Prix d'Arabie Saoudite et les droits humains lors du Grand Prix 2022 de Bahrein. Mais désormais, c'est terminé. Christian Horner, directeur de Red Bull, affirme, dans des propos rapportés par Motorsport.com que « chez Red Bull, nous n’avons jamais restreint la liberté d’expression de nos pilotes, ni leur possibilité de dire ce qu’ils pensent, car ils ont une voix qui porte. Je pense qu’il s’agit de trouver un équilibre. Dans le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui, tout le monde a une voix à apporter et elle ne doit pas être étouffée. » Sergio Perez, pilote chez Red Bull s'est montré moins politique : « Je crois que dans ce sport, il est important de s’exprimer. Je pense que certains jeunes pilotes vont avoir du mal à savoir ce qu’ils peuvent dire ou ne pas dire.  Pour moi, ce n’est pas correct. Mais nous allons en discuter. »

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