Alonso évite une guerre en F1, il balance tout
Pierrick Levallet

Le GP d'Espagne ne s'est pas passé comme prévu pour Fernando Alonso. Septième à Barcelone, l'Espagnol n'a rien pu faire face aux Red Bull et aux Mercedes. Le pilote de 41 ans aurait néanmoins pu espérer mieux puisqu'il aurait pu terminer devant Lance Stroll. Mais le double champion du monde a préféré éviter de se battre avec son coéquipier.

Sensation du début de saison en F1, Fernando Alonso a connu quelques difficultés lors du Grand Prix d’Espagne. Septième à Barcelone, l’Espagnol n’a rien pu faire face aux Mercedes, aux Red Bull et à Carlos Sainz Jr. Le pilote de 41 ans aurait néanmoins pu espérer mieux. Le double champion du monde aurait notamment pu dépasser Lance Stroll en fin de Grand Prix. Mais Fernando Alonso a préféré ne pas attaquer son coéquipier et il a expliqué pourquoi.

«Je n'allais pas m'énerver»

« C'était à 10 tours de la fin et j'avais des pneus un peu plus frais. Mais j'étais un ou deux dixièmes plus rapide que lui, pas plus. Et je n'allais pas m'énerver. J'ai endommagé un plancher la veille, je ne voulais pas en endommager un autre ou qu'il endommage son plancher. J'ai juste essayé de sécuriser la place. Pour nous, c'est la même chose : sixième et septième, et septième et sixième » a confié le pilote d’Aston Martin dans des propos rapportés par Motorsport.com.

«George [Russell] était si rapide que lorsqu'il m'a dépassé»

« Nous n'avions pas de plan, pour être honnête, parce que nous n'étions pas sûrs de la dégradation. Et dans le premier relais, George [Russell] était si rapide que lorsqu'il m'a dépassé, nous avons un peu changé d'avis, et nous ne voulions pas rouler si près des voitures qui nous précédaient. Nous avons simplement essayé de prolonger le premier relais et, ce faisant, nous avons également prolongé le deuxième et nous savions que notre chance viendrait dans les 15 derniers tours de la course. Mais pas assez pour se battre aux avant-postes, juste pour se battre au milieu du peloton » a ajouté Fernando Alonso, qui s’était visiblement fait une raison à Barcelone.

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