Ancienne gloire de l'OM et voix familière des auditeurs de RMC, Éric Di Meco a décidé d’arrêter son activité de commentateur en raison de soucis physiques liés à sa carrière de footballeur. Dans le documentaire "À corps perdu", le consultant se confie sur ses difficultés, révélant un quotidien rythmé par la douleur et une mobilité réduite.
Les plus anciens se rappelleront de lui pour ses tacles rugueux avec l’OM, la nouvelle génération le connaît davantage dans son rôle de consultant. Depuis 2007, Éric Di Meco intervient sur RMC, notamment dans le Super Moscato Show, mais en parallèle de ses activités à la radio, l’ancien défenseur a également officié comme commentateur sur beIN Sports puis RMC Sport. Désormais en retrait, Éric Di Meco révèle que son état physique l’a incité à s’arrêter.
« Mon physique m’a dit stop à un moment donné »
« C’est mon physique qui m’a dit stop à un moment donné. En réalité, c’est un métier extraordinaire, mais à un moment donné, je me suis rendu compte que dans ce métier-là, on marchait beaucoup, confie l’ancien de l’OM dans le documentaire "À corps perdu", diffusé le 20 mai prochain sur la chaine L'Équipe. Donc ce sont les déplacements, l’avion, l’aéroport… Tu marches, tu marches, tu marches, tu marches… Quand tu arrives au stade, quand on a les accréditations, il faut aller de l’autre côté du stade pour aller dans la tribune. Et à la fin, je sentais que je ne voulais qu’on sente que j’avais moins de plaisir d’être là. Parce que tout ce qui m’avait amené au stade était une torture en réalité ».
« J’en suis à prendre des anti-inflammatoires si je dois passer une journée où je sais que je vais un peu marcher »
Pour la première fois, Éric Di Meco se confie dans ce documentaire sur ses problèmes physiques liés à sa carrière de footballeur. « Oui, c’est à la limite du handicap moteur. J’en suis à prendre des anti-inflammatoires si je dois passer une journée où je sais que je vais un peu marcher, confesse-t-il au journaliste Sébastien Tarrago. À calculer quand je dois rester longtemps debout, de trouver une solution de repli pour pouvoir m’asseoir. Ça implique toute ma vie en réalité. J’ai un petit-fils, alors il est tout petit, mais dans pas longtemps il va commencer à vouloir jouer au foot où il va commencer à courir. S’il court trop vite vers la route ou vers la piscine, je me demande si je suis capable de le rattraper et ça, ça me rend malheureux. Là, je me dis : ‘tu es devenu handicapé' ».