Interrogé en exclusivité sur « 10 Radio », le président bordelais a assuré que Bordeaux ne cherchait pas un successeur à Chamakh. Il a au passage égratigné Jean-Michel Aulas sur le cas Gourcuff.
Jean-Louis Triaud, le président bordelais a sorti sa plus belle langue de bois concernant la possible arrivée d'un remplaçant à Maraoune Chamakh à la pointe de l'attaque bordelaise. « On en est nulle part concernant l'arrivée d'un attaquant, a-t-il déclaré. On a pas besoin de trouver un successeur à Chamakh puisqu'on a des joueurs comme Cavenaghi, Bellion, Gouffran, Saivet ou Diabaté qui feront très bien l'affaire ». Sur les négociations entamées pour l'arrivée du Niçois Loïc Rémy, il a également botté en touche. « Ce n'est pas parce que les journaux en parle que c'est la vérité, a-t-il choisi comme défense. C'est un joueur de qualité, c'est indéniable mais demander 15 millions d'euros pour un transfert... Il faut savoir que le foot français ne roule pas sur l'or ».
Triaud : " Pas d'offre pour Gourcuff "
Le président des Girondins s'est également attardé sur le possible départ de Yoann Gourcuff. « Je n'ai pas le choix s'il veut s'en aller et qu'un club est disposé à offrir le montant de sa clause libératoire (26,5 millions), s'est-il résigné. Je ne pourrai qu'accepter la situation. Mais pour l'instant je n'ai reçu aucune offre, mis à part un intérêt de Manchester City qui a largement les moyens de se l'offrir. Mais transférer un joueur de qualité pour le remplacer par un autre joueur de même qualité, je ne vois pas l'intérêt ». Pourtant sans la Coupe d'Europe cette saison, se défaire du salaire de Yoann Gourcuff (380 000 euros mensuels) ferait du bien aux finances bordelaises et permettrait aux Girondins de s'offrir un voire deux bons joueurs, remplaçants tous trouvés de Chamakh et Gourcuff. Interrogé sur l'intérêt de Lyon pour son meneur de jeu et sur le fait que Jean-Michel Aulas soit prêt à tout et notamment à débourser 20 millions d'euros pour s'attacher les services de l'international français, Jean-Louis Triaud ne s'est pas fait prier pour renvoyer dans les cordes le président lyonnais : « Mais, il n'est pas prêt à tout ! Ca m'amuse... Il n'a juste qu'à être prêt à payer la clause, qui n'est pas de 20 millions ».