Le technicien portugais est plus que jamais sur la sellette selon la presse espagnole après plusieurs choix douteux. Mais Zinédine Zidane est déjà monté au créneau pour le soutenir.
José Mourinho ne domine plus l'Europe d'une main de maître comme au temps de son passage à l'Inter Milan, assorti d'un triplé historique (Ligue des champions, Calcio et coupe d'Italie). Désormais, le temps tourne à l'orage au dessus de la tête de celui que la presse espagnole désigne comme le principal "coupable" de la mauvaise passe actuelle du Real. Une partie de son vestiaire est également passé du côté obscur et ne prête plus attention à ses consignes. Un siège éjectable prêt à faire feu pour "Mou" ?
La donne a changé après l'intervention d'une voix non négligeable chez les Merengues, Zinédine Zidane himself, assez discret dans les médias pour être signalé. "La confiance du vestiaire madrilène en Mourinho est entière" assure-t-il sur le site officiel du club. Au passage, ZZ n'a pas manqué de rendre hommage à son collègue,toujours sans égal sur les bancs de touche : "Nous ne sommes pas bien sûr au niveau où on le souheterait mais nous sommes le meilleur club du monde avec le meilleur entraîneur à sa tête. Mourinho est conscient de la responsabilité qui incombe à l'entraîneur du Real Madrid".
"Il y a toujours une période difficile chaque saison"
Revenant sur les nombreuses critiques de la presse, l'ancien meneur de jeu à tenu à revenir sur la motivation et les méthodes du Portugais, toujours satisfaisantes selon lui: "Lui et les joueurs vont donner le maximum pour le club. Que le public ne s'inquiète pas plus que ça. Il existe toujours des moments difficiles chaque saison mais nous connaissons parfaitement la marche à suivre. Il faut suivre la méthode de travail actuelle, avec la confiance de réaliser tout ce que nou voulons sur le terrain".
Suffisant pour convaincre Florentino Perez de le garder à bord ? Zidane prêche un converti à vrai dire, particulièrement fan du personnage et défenseur du show-man et qui a réitéré à son tour sa confiance au "meilleur technicien du monde" indique Marca. A noter que Laurent Blanc avait dû attendre près d'un mois pour obtenir un petit geste de son ancien partenaire dans l'affaire des quotas qui cet été. L'urgence des cas désespérés sans doute...