Raul comme une rockstar
La rédaction

Depuis son transfert à Schalke 04, Raul n'a jamais retrouvé les terrains espagnols, le match contre Valence lui en donne l'occasion. A son arrivée à l'aéroport, les supporters étaient déjà nombreux.

Plusieurs centaines de fans étaient venus accueillir l’ancienne star des Merengue et de la Roja à sa sortie de l’aéroport de Valence. Il faut dire que c’est la toute première fois que le numéro 9 madrilène revient poser ses crampons sur un terrain hispanique. Exilé Outre-rhin dans le championnat allemand, qui est peu diffusé, les supporters sont avides d’avoir des nouvelles de l’attaquant recordman des apparitions et buts sous le maillot blanc. Forcément, un tel accueil n’a pas laissé le buteur indifférent : « J'ai reçu un accueil très chaleureux. J'ai vraiment apprécié. Voilà un match de Ligue des champions auquel j'ai hâte de participer, contre une grande équipe de Valence avec un grand public.», s’est-il exprimé sur le site de l’UEFA.

Un fidèle des fidèles Javier Munoz Sanchez, 31 ans, chauffeur de taxi, fait partie de ces fanatiques de Raul. Si le raulista a été converti du temps où son idole jouait au Real Madrid, ça n’a pas empêché d’acheter le maillot de Schalke 04. Comme une groupie avec une star de rock, Javier suit Raul partout : « D’abord je me suis rendu à Lyon. Ils ont perdu 1-0. Raul m’a aperçu dans les tribunes et m’a salué. Il a été très sympa avec moi. » Sur un site internet, il a trouvé des billets à un prix intéressant pour se rendre aux matchs en Allemagne et notamment la rencontre contre le Werder de Brême. « C’était le match où Raul a marqué un hat-trick… Et les trois avec le pied droit ! Le troisième est devenu un but d’anthologie, lorsqu’il l’a célébré en faisant une passe de torero. »

Retrouver le chemin des buts de Valence S’il va se rappeler aux souvenirs des supporters et de la pelouse de Valence, c’est surtout le chemin des buts du stade Mestalla que Raul voudrait retrouver pour offrir la victoire à son équipe. On se souvient qu’il qui avait marqué en finale de la Ligue des Champions contre Valence en 2000 (3-0), sur un centre de Roberto Carlos. Unai Emery, l’entraineur du FC Valence a bien conscience de la menace que représente l'ancien madrilène, loin d’être fini.