L’Italie-Angleterre de mercredi n’était pas seulement la revanche du quart de finale de l’Euro. C’était surtout l’occasion de voir Sirigu et Verratti avec le maillot de la Squadra Azzurra.
Alors que le débat annuel sur l’utilité des matchs amicaux du mois d’août bat son plein, l’équipe d’Italie en a profité pour faire confiance aux jeunes. Chose rarissime au pays où Sebastian Giovinco est encore un espoir à 25 ans. Cesare Prandelli a aligné 8 débutants dans son onze de départ, il n’en fallait pas plus pour la presse italienne de parler de « Baby Italia ».
Une chance à ne pas manquer Salvatore Sirigu a honoré seulement sa 3e sélection et Marco Verratti sa première. Ces deux joueurs inexpérimentés à ce niveau ont été observés de près, d’autant plus qu’ils jouent au Paris Saint-Germain, ce mystérieux club qui pille la Serie A et que la Botte déteste. Avec Buffon et Pirlo, les occasions de voir les Parisiens sur le terrain ne seront pas nombreuses. D’où l’importance cruciale de ce match pour eux, qui jouent malgré tout dans un championnat méconnu des Italiens.
De bonnes impressions malgré la défaite La défaite 2-1 et les deux buts encaissés du gardien du PSG ne remettent pas en cause son bon match. La prestation de Salvatore Sirigu a été appréciée à sa juste valeur : il ne pouvait absolument rien faire sur ces deux actions (Une tête de Jagielka sur corner et un bijou de Defoe) et la parade sur une belle frappe de Lampard à la 30e a marqué les esprits. Marco Verratti n’a pas eu la chance de débuter la rencontre. Il remplace Diamanti à l’heure du jeu dans 4-3-1-2 entre le milieu et l’attaque, quasiment en numéro 10 au poste de « trequartista ». Un succès pour Verratti qui s’est mis en valeur en jouant juste, alors qu’il a l’habitude d’évoluer plus bas en club. Paris réussit, visiblement.
Par Adrien Verrecchia