Face à Strasbourg, le PSG a aligné une équipe très jeune et s’est incliné 2-1, déclenchant la colère des supporters de l’OM et de l’OL. En cause : une composition expérimentale de Luis Enrique qui fausserait la fin du championnat selon certains. Benoît Cheyrou, lui, défend le droit du PSG à faire tourner pour préparer la Ligue des champions.
Le PSG affrontait Strasbourg ce samedi dans le cadre de la 32e journée de Ligue 1. Déjà champion depuis plusieurs semaines, et avec le record d’invincibilité hors de portée après la défaite contre Nice, Luis Enrique avait clairement la tête tournée vers la demi-finale de Ligue des champions face à Arsenal. Résultat : une composition très expérimentale, avec un record à la clé pour le PSG — quatre joueurs de moins de 20 ans alignés au coup d’envoi. Une stratégie qui n’a pas payé puisque le PSG s’est incliné 2-1 face aux Strasbourgeois.
Les supporters de l’OM enragent
Ce résultat ne fait les affaires de personne, sauf de Strasbourg. Avec les récentes défaites du PSG, la lutte pour la qualification en Ligue des champions est plus indécise que jamais. Mais cette stratégie de rotation ne passe pas chez certains supporters, notamment ceux de l’OM ou de l’OL, qui estiment que ces «matchs donnés» faussent la fin du championnat. Une polémique qui n’a pas lieu d’être selon Benoît Cheyrou.
«Ils ont gagné ce droit»
Au micro de Stephen Brun sur DAZN, l’ancien milieu de terrain de l’OM a tenu à défendre le choix de Luis Enrique :
«Ils ont gagné ce droit de faire jouer des jeunes parce qu’ils sont champions depuis un moment, ils ont un match plus important à jouer contre Arsenal. Donc moi je peux comprendre que d’autres équipes peuvent se dire qu’avec quatre joueurs de moins de 20 ans, un record dans le top 5 européen, on peut se poser des questions. Maintenant le PSG a quand même de la qualité. Quand on voit le visage de Luis Enrique à la fin de ces deux derniers matchs, de ces deux défaites, on peut se dire qu’il accuse le coup quand même et qu’il ne joue pas les matchs pour les donner et pour les perdre.»