Interrogé sur les accusations de Marie Portolano dans son documentaire « Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste » datant de 2021, Pierre Ménès n'a pas été tendre avec son ancienne collègue. L'ancien journaliste de Canal+ assure même qu'elle « a niqué » sa vie et donc qu'il lui en veut toujours, quatre plus tard.
En 2021, Marie Portolano réalise un documentaire sur Canal+ intitulé « Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste ». L'objectif est de faire bouger les lignes dans le milieu du journaliste de sport, très masculin, et de dénoncer les violences physiques ou psychologiques que subissent beaucoup de femmes dans ce métier. Cependant, une séquence de ce documentaire va clairement prendre le dessus sur le reste. L'ancienne journaliste de la chaîne cryptée accuse Pierre Ménès d'avoir soulevé sa jupe en public, sur le plateau du Canal Football Club, hors antenne. Suite à ces accusations, le journaliste a disparu petit-à-petit des antennes, au point d'en vouloir grande à son ancienne collègue.
Pierre Ménès s'en prend à Marie Portolano
« De toute façon dans cette émission j’étais dominant face à Marie forcément puisque j’étais infiniment plus compétent qu’elle en football. Elle se confiait beaucoup à moi. Même après l’incident de la jupe, elle a continué à m’envoyer des SMS, que j’ai évidemment remis à la justice faut pas déconner non plus, avec des "tu me manques" ou "quand est-ce que tu reviens ?" », révèle-t-il dans l’émission La baze présentée par Sasha Elbaz qui relance Pierre Ménès en lui demandant s'il en veut toujours à Marie Portolano. La réponse fuse : « Bah elle a niqué ma vie, évidemment que je lui en veux. Elle m’a dit que je lui avais soulevé sa jupe. Je suis désolé, mais huit ans après, on cherche toujours un témoin de ça, et qu’elle m’avait giflé derrière. Huit ans après, on cherche un témoin du soulevage de jupe et de la gifle, alors qu’il y avait les caméras qui tournaient. Et en plus, quatre ans après, pour m’en remettre un coup, elle sort un bouquin ».
«Elle a n*qué ma vie, évidemment que je lui en veux.»
En effet, en 2024 Marie Portolano sort un livre intitulé « Je suis la femme du plateau », aux Editions Stock, dans lequel elle réitère ses accusations. Pierre Ménès annonce avoir saisi la justice : « Mon avocat a isolé huit cas de diffamation, j’en ai choisi deux. Le premier, c’est quand elle dit que j’ai avoué lui avoir soulevé la jupe, ce qui est un mensonge. Le deuxième, c’est qu’elle dise que j’avais un droit de cuissage sur les filles et femmes qui travaillaient avec moi, avec la bénédiction de mes patrons ».