La défaite à Bradford (1-1, 3-2 t.a.b) mardi soir n’a pas arrangé la situation d’Arsenal, ni celle d’Arsène Wenger. L’entraîneur français ne fait plus l’unanimité auprès des fans des Gunners et son futur reste pour le moins incertain.
Depuis 2005, Arsenal n’a pas soulevé un seul trophée. Le temps commence à se faire long. Les années passent, les joueurs aussi. Samir Nasri, Cesc Fabregas et dernièrement Robin Van Persie, des joueurs-clés des systèmes de Wenger, ont quitté le navire londonien ces derniers temps. Des départs que le technicien regrette amèrement dans le magazine Four Four Two à paraitre en janvier mais dont le Daily Mail révèle quelques extraits : « Mon plus grand regret est que nous avions une grande équipe il y a deux ou trois ans. On pouvait être compétitifs sur les quatre tableaux. Le potentiel était là. Nous avons perdu des joueurs récents tôt dans leur carrière : Perdre Van Persie, Fabregas, Nasri et Song en seulement deux ans, c’est inquiétant ». Les regrets de Wenger se justifient encore plus si l’on regarde les performances de ses anciens protégés. Van Persie s’est parfaitement adapté à Manchester, Alex Song et Fabregas font parler leur polyvalence en Catalogne. Seul Nasri n’arrive pas à s’imposer sous les ordres de Roberto Mancini. Et s’il était resté à Arsenal ?
Quel avenir ?
Le début de saison difficile d’Arsenal n’annonce rien de positif pour Arsène Wenger. En grand professionnel, il assure ne pas penser à l’avenir et n’hésite pas à se remettre en question : « Je ne dis pas que je n'ai jamais fait des erreurs. J'ai eu la chance de travailler pour ce club pendant 16 ans et j'espère que je respecte les traditions de ce club ». Outre la perte des cadres, il regrette le manque de chance qui aurait pu changer le destin de son club : « En 2011, on manque de très peu la qualification face à Barcelone en Ligue des champions et ensuite, on passe tout près de la Premier League ». Ivan Gazidis, le directeur executif, a lui évoqué l’avenir dans les colonnes du magazine : « Peu importe l'impact du fair-play financier, nous allons être parmi les cinq premiers clubs les plus puissants financièrement dans le monde d'ici à 2014 et c'est là que nous allons vraiment commencer la compétition ». De quoi redonner du baume au cœur aux supporters d’Arsenal. Arsène Wenger, lui, ne sait toujours pas de quoi son avenir sera fait.