Arsenal : Pourquoi Wenger ne sera pas viré
La rédaction

Bien que critiqué suite à l'élimination d'Arsenal en League Cup, Arsène Wenger n'est pas (ou peu) menacé... à court comme à moyen terme. Et pour cause : le manager français est tenu en haute estime par la direction du club. 

Ça ne passe plus...  Arsène Wenger est en délicatesse. Au niveau des résultats d'abord, puisqu'Arsenal a (quasiment) tiré un trait sur ses chances de sacre cette saison. Les Gunners, éliminés de la League Cup mardi contre une modeste équipe de D4, Bradford (1-1, 3-2 t.a.b), pointent en effet à 15 longueurs du leader, Manchester United, en Premier League. Dans le jeu ensuite, le club londonien affiche des lacunes certaines : tant offensivement (Podolski ? Giroud ?) que défensivement (Vermaelen ? Mertesacker ?). A cela s'ajoute, un discours redondant auquel les joueurs n'adhèrent plus -ou tout du moins- peu depuis le début de la saison. Et justement, pour certains clubs, cela serait suffisant pour couper la tête de l'entraîneur...

Un soutien indéfectible Mais ce n'est pas le cas d'Arsenal. Il est clair qu'Arsène Wenger ne court aucun risque. Le Français conserve l'entière confiance de l'état-major des Gunners. Mieux encore, selon le Daily Mail, les dirigeants seraient prêts à mettre la main à la poche cet hiver, dans le but de renforcer une équipe en perte -évidente- de vitesse. Et cela est d'autant plus vrai que le manager londonien possède d'excellentes relations avec sa hiérarchie, celle-ci n'ayant aucun sur la capacité du Strasbourgeois à redresser la barre. Un support de tous les instants, qui entre -bien évidemment- en conflit direct avec la volonté de changement des supporters.

Gazidis descend dans l'arène Pourtant, une nouvelle année sans trophée ferait tâche. La direction du club est consciente de ce problème. Ainsi, pour apaiser les tensions autour de Wenger, Ivan Gazidis, le directeur général d'Arsenal, a décidé de se confronter aux supporters. Il se présentera donc à la réception du « Arsenal Supporters Trust », où il s'est préparé à recevoir un accueil des plus glacials. Et quoiqu'il en sorte, de constructif ou non, la position d'Arsène Wenger restera l’une des plus confortables en Europe. De quoi passer quelques semaines bien au chaud.