Philippe Mexès ne devrait pas se faire de vieux os du côté du Milan. Indésirable, les rossoneri cherche à s’en débarrasser à tout prix… ce qui permettrait la venue de Kaka.
Mexès, ce poids (dans tous les sens du terme) pour les finances du Milan est sur le départ. Problème, personne n’en veut. Le défenseur n’arrive même plus à finir les entrainements tellement il est à court de forme et ses émoluments en refroidissent plus d’un (il touche 4 millions d’euros par an).
Les conditions de l’arrivée de Kaka La première d’entre elles, c’est donc le départ de Mexès. Le club lombard économiserait la bagatelle de 12 millions d’euros en salaire (son contrat cours jusqu’en 2015). Si les médias anglais spéculent sur un intérêt d’Arsenal, aucune offre concrète n’est arrivée via Turati. Deuxième condition, il faudrait que le Real refourgue Ricardo Carvalho aux Italiens dans l’opération, comme le précise La Gazzetta dello Sport. Le défenseur portugais n’entre plus dans les plans de la Casa blanca, et cette « faveur » faciliterait les négociations pour les Milanais. Dernière condition et non des moindres, Adriano Galliani ne veut entendre parler que d’un prêt pour la star brésilienne.
Un dénouement dans les dernières heures du mercato ? Le Milan AC s’est spécialité dans les transferts malins de dernière minute à moindre coût L’été dernier, c’était Antonio Nocerino qui a fait oublier Gennaro Gattuso. Galliani a avoué à Tuttosport que l’affaire pourrait se décanter dans les dernières 48 heures du mercato. Hormis les conditions évoquées ci-dessus, la balle est dans le camp de Florentino Perez. Va-t-il céder l’argument principal de sa dernière campagne électorale ? Ce serait donner du grain à moudre à ses détracteurs qui pourraient y voir un aveu d’échec.
Nenê à la place de Kaka ? Un autre Brésilien serait sur les tablettes du Milan en cas d’échec dans le dossier Kaka. Nenê figure parmi les alternatives. Le Parisien est apprécié pour sa polyvalence et son faible coût (il ne lui reste qu’une année de contrat). Le Milan ferait ainsi d’une pierre deux coups pour renforcer son secteur offensif peu fourni composé de Pato, Robinho, El Shaarawy et Pazzini. Hélas, il n’est pas certain que le « vieil ami » Carlo Ancelotti voit d’un bon œil le départ de son joker de luxe.
Par Adrien Verrecchia