Vente ASSE : L'énorme coup de pression
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Depuis plusieurs mois, la vente de l'ASSE ne cesse de faire parler et de connaître des rebondissements. Et alors que Blockapital a annoncé une levée de fonds de 100M€ pour racheter un club français, Gaël Perdriau, maire de Saint-Etienne, en profite en parallèle pour mettre la pression sur Bernard Caïzzo et Roland Romeyer. 

Une levée de fonds à 100M€ pour l'ASSE ?

« Je vous présente une opportunité unique d’investir dans un club de football historique français. Blockapital a l’opportunité d’acheter ce club pour 100 millions d’euros et nous sommes à la recherche d’investisseurs pour rejoindre notre projet. Ce club a une riche histoire et une grande tradition dans le football français, avec une forte base de fans fidèles. Il a également un potentiel de croissance considérable grâce à ses installations, son infrastructure et son personnel déjà en place. En tant qu’investisseur, vous bénéficierez de la forte visibilité du club ainsi que de la possibilité de rentabiliser votre investissement à long terme grâce à la croissance du club. Vous serez également en mesure de participer à la stratégie et à la direction du club, ce qui vous permettra de participer activement à son succès. Rejoignez-nous pour l’achat de ce club de football historique et devenez partie intégrante de l’avenir du football français. Ce dossier est confidentiel et nous ne pouvons pas révéler le nom du club, mais nous sommes prêts à discuter de nos opportunités d’investissement avec vous en privé », explique le fonds d'investissement sur son site officiel.

Le maire de Saint-Etienne met la pression

C'est à cette occasion que Gaël Perdriau, maire de Saint-Etienne, a lâché un coup de pression aux actuels propriétaires de l'ASSEBernard Caïzzo et Roland Romeyer. « Pour l'ASSE, cette situation sportive me rend triste. Je suis inquiet aussi parce que le stade est propriété de la Métropole. Heureusement que je n'ai pas cédé aux pressions au moment où on me demandait de le vendre au club... J'attends véritablement un sursaut avant tout des actionnaires, ils détiennent la clé. Bien sûr que l'ASSE est un fleuron dont on doit pouvoir être fier et que c'est une carte de visite internationale pour la ville, mais c'est seulement l'une des cartes de notre jeu, et elles sont de plus en plus nombreuses », lance-t-il dans les colonnes du Progrès.

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