Transferts - PSG : Voilà comment Campos a bouclé le joli coup Ekitike
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

En quête de renforts offensifs, Luis Campos a réalisé ce qu'il fait de mieux sur le mercato, à savoir recruter un jeune élément prometteur. C'est ainsi que le PSG a bouclé le prêt d'Hugo Ekitike en provenance de Reims, le tout avec une option d'achat obligatoire qui sera donc levée dans un an. Et l'ancien attaquant champenois se livre sur les coulisses de son transfert.

Cet été, le PSG a boulversé son organigramme en nommant notamment Luis Campos au poste de conseiller football. Le dirigeant portugais est donc responsable du recrutement du club de la capitale et a rapidement repris ses bonnes habitudes en allant dénicher des joueurs prometteurs à l'image d'Hugo Ekitike. Auteur d'une saison très aboutie avec le Stade de Reims, le jeune attaquant a été prêté cet été au PSG avec une option d'achat obligatoire à la clé. Un joli coup pour le club de la capitale qui devance notamment Newcastle dont le forcing avait quasiment payé puisque Reims avait accepté l'offre des Magpies. Mais Luis Campos a convaincu Hugo Ekitike.

Campos a tout changé pour Ekitike

En effet, dans une interview accordée au Parisien, le jeune attaquant a révélé l'importance du conseiller football du PSG dans son choix de rejoindre le club de la capitale : « J’ai eu un rendez-vous avec Luis (Campos) qui a beaucoup compté pour moi. C’était il n’y a pas si longtemps. On a beaucoup échangé, c’est quelqu’un que je considère énormément. J’avais envie de venir au PSG avant cet échange, mais ça m’a encore plus convaincu. Je ne mets pas de côté tout ce que Newcastle a fait pour que je vienne. Si j’avais dû partir à l’étranger, je serais parti là-bas. Mais quand le PSG vous veut et que vous êtes français, ça ne se refuse pas (...) Moi pour me convaincre, il faut parler sportif. Ce qui m’intéresse, c’est le jeu et ce qui peut être mis en place. On a beaucoup discuté de ça, de sa vision, de la mienne et on était en totale osmose. Il me considère comme un joueur avec beaucoup de qualités et me prédit un futur intéressant. Je sais qu’il a confiance en moi, il pense que je vais faire de grandes choses et moi je lui rendrai cette confiance sur le terrain. »

Malgré Newcastle, il ne regrette pas son choix

Le PSG a donc réussi à devancer NewcastleHugo Ekitike aurait pu s'engager dès le mercato d'hiver. Mais l'ancien Rémois ne regrette pas son choix et n'estime pas avoir pris un risque en privilégiant le club de la capitale aux Magpies. « Le danger n’est pas entré pas dans ma réflexion. Tous ceux qui se sont positionnés étaient de grands clubs. Je n’ai peur de rien, j’ai envie de découvrir le haut niveau. Le PSG est le plus grand club en France, mais aussi dans le monde. À partir du moment où on est ambitieux et on sait ce qu’on veut, pourquoi procéder par étapes ? C’est comme ça que j’ai réfléchi. Pour moi, on ne naît pas grand, on le devient ! », ajoute-t-il et il assure savourer son nouveau statu de joueur du PSG.

Désormais au PSG, Ekitike savoure

« Je l’ai bien appréhendé. Maintenant, ça y est, je suis un joueur à part entière du PSG. J’ai signé mon contrat. Il n’y a pas de pression à se mettre quand je viens à l’entraînement. Je suis heureux de pouvoir jouer avec eux, tranquille, et à vrai dire je dors super bien depuis que je suis à Paris (rires) (...) Forcément, ça va vite avec tous ces top joueurs, mais je ne sens pas une grosse différence, non… ou alors j’ai vite pris le rythme (sourire) », explique ainsi Hugo Ekitike avant de son confier sur son intégration : « Que ce soient les francophones ou les autres, ils m’ont tous très bien accueilli. Je n’ai pas eu besoin de me présenter. À partir du moment où un joueur signe, je pense que tout le monde est au courant. Ils sont tous très gentils, ils ont le sourire, et moi j’observe. Je dis des petits trucs en espagnol… Non, je rigole ! Je parle anglais, l’espagnol j’ai arrêté en troisième. J’ai oublié un petit peu, mais ça va vite revenir. »

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