Prêté avec option d’achat par Manchester City, Issa Kaboré découvre donc cette saison l’OM et marche ainsi sur les traces de son cousin, Charles Kaboré, qui avait porté le maillot du club phocéen par le passé. Ce dernier semble d’ailleurs avoir joué un rôle décisif dans son arrivée à l’OM cet été.
C’est un fait, l’OM a considérablement changé de visage durant le mercato estival avec pas moins de douze nouvelles recrues, et le secteur défensif a principalement été révolutionné avec énormément de nouveaux visages. C’est notamment le cas pour Issa Kaboré (21 ans), jeune latéral droit burkinabé, arrivé tout droit de Manchester City sous la forme d’un prêt avec option d’achat. Et Kaboré n’a pas atterri par hasard à l’OM…
Mercato - OM : Longoria a réussi son pari avec cette recrue https://t.co/BdpAWI0Qa7 pic.twitter.com/JSoijWB1LI
— le10sport (@le10sport) October 8, 2022
« Quand il a eu la proposition de l’OM, il m’a appelé »
Interrogé par La Provence, l’ancien joueur de l’OM Charles Kaboré, qui n’est autre que le cousin d’Issa Kaboré, raconte les coulisses de son arrivée : « Il a 21ans ; à son âge, j'étais soit en tribunes, soit sur le banc. Lui a la chance d'être sur le terrain et il sort de deux saisons pleines. Quand il a eu la proposition de l'OM, il m'a appelé et m'a demandé : 'Tonton, qu'en penses-tu ?' Je lui ai simplement dit que l'OM te marque à vie et que ça ne se réfléchit pas quand une telle possibilité se présente. Il a réalisé son rêve et fait un excellent choix », indique l’ancien joueur de l’OM.
Clauss, la grosse concurrence de Kaboré
Charles Kaboré poursuit sur la concurrence que doit affronter son cousin avec une autre recrue estivale de l’OM, Jonathan Clauss : « Avec Clauss, c'était compliqué pour Issa. Il est aussi bon que lui, mais il doit hausser son niveau. Je vois tous ses matches depuis le début, je le trouve bien, il évolue dans son registre. Il est vraiment offensif, il peut même jouer ailier si la défense est à quatre. Il est mobile, crée des décalages, prend des risques, ne s'arrête jamais de courir », confie-t-il.