Transferts - FC Nantes : Après son coup de pression sur le mercato, Kombouaré calme tout le monde
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Cet été, Antoine Kombouaré n'a pas manqué d'afficher son agacement face au recrutement du FC Nantes, au point de menacé Waldemar Kita de quitter le club s'il n'obtenait pas les joueurs dont il a besoin. Et bien qu'il attendait quatre recrues en fin de mercato, qui ne sont pas arrivées, le Kanak apaise les tensions.

Qualifié pour la Ligue Europa grâce à sa victoire en Coupe de France, Antoine Kombouaré espérait de nombreux renforts sur le mercato. Et pourtant, seulement quatre nouveaux joueurs sont arrivés. Moussa Sissoko en provenance de Watford pour environ 2M€ tandis que Mostafa Mohamed et Evann Guessand ont été prêtés respectivement par Galatasaray et l'OGC Nice. Puis en toute fin de mercato, Ignatius Ganago est arrivé après un transfert depuis le FC Nantes. Mais Antoine Kombouaré espérait trois autres recrues qui ne sont pas arrivées. Néanmoins, le Kanak, qui avait mis une grosse pression ces derniers jours, est désormais calmé.

«J’ai deux solutions : soit je boude et je me casse, soit je reste et je travaille»

« Je suis passé à autre chose et j’ai arrêté de rêver. Mon boulot, c’est de trouver des solutions à l’intérieur du groupe dont je dispose. Vous savez, je ne suis pas là pour être copain avec le président, mais pour faire marcher le club ensemble. Le reste, c’est de la littérature. J’ai deux solutions : soit je boude et je me casse, soit je reste et je travaille. J’ai envie de la deuxième option », confie-t-il en conférence de presse avant de se projeter sur la suite de la saison.

Kombouaré est ambitieux

« Les nouveaux s’intègrent plus vite que ce que je pensais. Manque de pot, on joue le PSG demain. On met en place des choses intéressantes. On doit faire un championnat serein si on est sérieux. Mais il y a la coupe d’Europe qui arrive. Au-delà de la qualité des adversaires, on doit aussi gérer la longueur des déplacements. Pour le premier, à Bakou, ce sont sept heures de vol », ajoute Kombouaré.

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