Transfert à l’OM : «Tu me saoules», Mourinho se fait incendier !
Thomas Bourseau
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Rédacteur
Féru de sport, Thomas a grandi entre le ballon rond du football et le orange du basket, ses deux coups de cœur depuis toujours. Diplômé d’un Master et d’une Licence à l’Institut Européen du Journalisme de Paris, il suit toujours de très près les aventures d’Arsenal et des Los Angeles Lakers.

Une saison et puis s’en va. L’OM ne pouvait pas résister aux 40M€ de Chelsea à l’été 2004 pour Didier Drogba. Un choix qui avait fait mal au principal intéressé qui s’est confié au Bridge en expliquant être rentré dans José Mourinho pour boucler son retour à l’Olympique de Marseille.

« J’ai sollicité un rendez-vous, paix à son âme, avec Robert Louis-Dreyfus à Londres pendant ma première année. Je lui dit : « Président, ça ne va pas : je veux revenir au club, on fait comment ? » ». Voici la révélation signée Didier Drogba pendant sa participation au dernier épisode en date du Bridge, émission diffusée sur YouTube d’Aurélien Tchouaméni. L’ex-attaquant de l’OM, dès sa première saison à Chelsea en 2004/2005, voulait plier bagage pour revenir dans la cité phocéenne.

«Je viens ici et les mecs ne me font pas de passes, donc je veux partir» 

Ce fut impossible puisque l’OM n’avait pas les liquidités nécessaires pour boucler son transfert. Ce qui n’a pas empêché Didier Drogba de vider son sac auprès de José Mourinho, son entraîneur à Chelsea à l’époque. « Je suis allé voir le coach (ndlr José Mourinho). Je lui ai dit : « Merci, tu me saoules parce que tu m’as fait partir de Marseille. Maintenant, je viens ici et les mecs ne me font pas de passes, donc je veux partir » ».

«Il m’a dit : « non, ne t’inquiète pas, je vais faire ce qu’il faut, tout doucement, on va faire notre équipe»» 

Toujours au cours de l’une de ses nombreuses prises de parole dans The Bridge, Didier Drogba a dévoilé avoir été convaincu par José Mourinho de rester à Chelsea où il s’est transformé en machine analytique et le leader que l’on connaît tous avec la Ligue des champions de 2012 en consécration. « Il m’a dit : « non, ne t’inquiète pas, je vais faire ce qu’il faut, tout doucement, on va faire notre équipe ». Et puis petit à petit, je faisais beaucoup d’analyses de mes partenaires, de mes adversaires et de moi-même pour progresser dans mon jeu (…), ça m’a permis de répéter et à partir de là... ».

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