«Règlement de comptes» à l’OM, il n’en revient pas
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Alors que l'OM traverse une crise exceptionnelle qui va aboutir au départ de Marcelino, et possiblement de Pablo Longoria et Javier Ribalta, Eric Di Meco lâche ses vérités dans cette affaire et n'hésite pas à critiquer le comportement des supporters, s'agaçant notamment du timing.

«Il y a eu une réunion qui a tourné au règlement de comptes»

« Je suis malheureux parce que je connais tous les protagonistes de cette histoire. Je sentais qu’il y avait une certaine tension et des reproches faits à la direction ces derniers temps. Mais le timing me surprend : c’est soit trop tôt, soit trop tard. Si on veut être factuel, il y a eu une réunion lundi soir qui était prévue de longue date concernant les déplacements en Coupe d’Europe qui a tourné au règlement de comptes des supporters envers le président (Pablo Longoria) », explique tout d'abord l'ancien défenseur de l'OM au micro d'Apolline Matin sur BFM, avant de poursuivre.

«S’il y a eu des menaces, c’est inacceptable»

« Les reproches ne sont pas sportifs, ce ne sont pas les résultats qui ont généré cette fronde. Ce qui est reproché au président, c’est la gestion économique du club, la gestion sportive avec quatre entraîneurs et une quarantaine de mouvements depuis l’arrivée de Longoria, le départ de certains salariés au profit de proches de Longoria, la gestion du centre de formation où on fait passer certains intérêts au détriment de petits jeunes marseillais. Mais il faut être très prudent. J’invite les supporters ou la direction à s’exprimer parce que j’ai entendu parler de menaces de mort. Je sais qu’on est entre le coup de pression et les menaces. S’il y a eu des menaces, c’est inacceptable. Le timing me gêne, il y a un enchaînement de quatre matchs et c’est un peu tirer contre son camp », ajoute Eric Di Meco.

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