PSG : Pato, le feuilleton complet de son transfert loupé
La rédaction

Le dernier mercato d’hiver a été fortement animé par le Paris Saint Germain. Une des affaires de ce mois de janvier 2012, est bien évidemment celle qui a concerné Alexandre Pato qui n’a pas signé dans le club parisien.

Mohamed Bouhafsi, journaliste sur RMC, vient d’expliquer sur son compte Twitter comment cette affaire ne s’est pas conclue. Voici le feuilleton :

Après le refus cinglant de la part de la star mondiale David Beckham, les dirigeants pas en reste voulaient s’attaquer à un autre gros morceau, Alexandre Pato. Le joueur et sa fiancée, Barbara Berlusconi, étaient d’accord et emballés à l’idée de rejoindre le club de la capitale tout comme les dirigeants rossoneri qui, avec les liquidités de ce transfert, pouvaient enfin acheter l’Argentin Carlos Tevez.

Adriano Galliani, vice president du milan AC, s’est déplacé à Londres pour rencontrer les Mancuniens et les représentants du joueur pour finaliser la transaction. Le Brésilien, lui, écourte sa séance d’entraînement pour vider son casier et ensuite se rendre le plus rapidement possible à l’aéroport. Le directeur sportif parisien Leonardo prévient son nouvel entraineur que Pato pourra participer à l’entrainement du lendemain. Carlo Ancelotti ne cache pas sa joie à l’idée de se faire rejoindre par son petit protégé du Milan AC. Cette situation convenait tout le monde. Avant que…

Le coup de téléphone qui aurait tout changé Au moment de signer le contrat avec le buteur de Manchester City, le propriétaire du club, Silvio Berlusconi refroidit les ardeurs milanaises en appelant son vice-président pour lui annoncer de couper court aux négociations. Il Cavaliere veut absolument garder Pato, sa décision serait ferme et définitive. Le club oblige Pato à faire demi-tour et à signer un communiqué de presse qui louerait le club et son propriétaire. Sans l’argent de ce transfert, les négociations entre les Citizens et Milan capotent, Tevez doit donc rester à Manchester.

Une histoire pleine de rebondissements qui ne s’est donc pas conclu, par la volonté d’un seul homme.