Nommé sur le banc du PSG l'été dernier en lieu et place de Christophe Galtier, Luis Enrique réalise une première moitié de saison dans l'ensemble plutôt satisfaisant. Mais alors que la qualification pour les 8es de finale de la Ligue des Champions est encore loin d'être assuré, le technicien espagnol peut-il être menacé à court terme ? Premier élément de réponse.
Depuis le début de l'ère QSI et le rachat du PSG par des investisseurs qataris, en 2011, les entraîneurs se sont succédés au fil des années (Kombouaré, Ancelotti, Blanc, Emery, Tuchel, Pochettino, Galtier et désormais LuisEnrique) sans jamais parvenir à soulever la Ligue des Champions. L'actuel technicien espagnol du club francilien, qui a opéré à un grand ménage lors du dernier mercato estival, tente donc d'instaurer de nouvelles idées tactiques, mais ces dernières ne font pas toujours leur effet. Preuve en est, le PSG est encore loin d'être assuré de disputer les 8es de finale de la Ligue des Champions et devra pour cela s'imposer sur la pelouse du BorussiaDortmund, lors de la dernière journée des phases de poules.
PSG : Luis Enrique a donné son feu vert pour ce transfert https://t.co/87GodGtDeV pic.twitter.com/BDXgIZVgT2
— le10sport (@le10sport) November 30, 2023
« Les dirigeants n'ont aucun doute sur Luis Enrique »
Mais LuisEnrique doit-il déjà craindre pour son avenir sur le banc du PSG, surtout quand on sait que les hautes instances du club depuis Doha surveillent de très près les résultats en Ligue des Champions ? Le journaliste Laurent Perrin a dégagé une tendance claire à ce sujet dans un chat organisé par Le Parisien : « Pour le moment, les dirigeants n'ont aucun doute sur Luis Enrique. Ils comprennent sa philosophie, ils apprécient sa personnalité. Ils savent qu'il lui faut du temps. Le parcours en championnat lui donne raison », explique-t-il.
« Les Qataris ont compris que ce n'était pas un jeu vidéo »
Perrin poursuit sur le futur de LuisEnrique au PSG : « En ce qui concerne la Ligue des champions, les Qataris ont compris depuis longtemps que ce n'était pas un jeu vidéo et que la concurrence est extrêmement dense. Ils ont envie de faire les choses dans l'ordre, pas à pas, se donner du temps pour ne pas renouveler les erreurs des années 2010 ». L'entraîneur espagnol semble donc tranquille, du moins pour le moment...