OM : Enfant du club, il se lâche sur son départ
Hugo Chirossel

Trois ans et demi après avoir quitté le club, Florian Escales s’apprête à retrouver l’OM ce mercredi soir, en quarts de finale de la Coupe de France. Formé à Marseille, le natif d’Aix-en-Provence évolue désormais au FC Annecy, en Ligue 2, adversaire des Olympiens. Le gardien âgé de 27 ans est récemment revenu sur les raisons de son départ.

Battu par le PSG dimanche dernier en championnat (0-3), l’OM va essayer de reprendre sa marche avant ce mercredi soir, lors de la réception du FC Annecy, en quarts de finale de la Coupe de France. Une rencontre particulière pour Florian Escales qui a rejoint le club de Ligue 2 il y a maintenant un an et demi. Formé à l’OM et originaire de la région, le gardien âgé de 27 ans s’est confié sur les raisons de son départ, lors de l’été 2019.

« C’est lui qui m’a fait quitter le club quelque part »

Dans un premier temps, Florian Escales ne souhaitait pas quitter l’OM. « Pas forcément, mon projet à la base était de rester le plus longtemps possible à Marseille, même si je ne jouais pas, pour me faire prêter. Mais Rudi Garcia a refusé de me laisser partir en prêt à l’été 2018, alors qu’il me restait un an de contrat. C’est lui qui m’a fait quitter le club quelque part, puisque je n’avais joué aucun match en pro cette saison-là. Je jouais des fois en CFA, mais c’était insuffisant pour avoir un nouveau contrat. Quoi qu’il en soit, j’ai énormément appris en côtoyant tous les jours de grands gardiens à l’entraînement. Ils dégageaient une sérénité incroyable. J’essaye de m’en inspirer pour toujours garder mon calme et être prêt à réaliser le bon arrêt au bon moment », a-t-il déclaré, dans un entretien accordé à Ouest-France.

« Il me fallait du temps de jeu »

Après avoir rejoint le Stade Lavallois, Florian Escales a évolué avec le FC Bastia-Borgo, avant de s’engager le FC Annecy : « Il me fallait du temps de jeu. C’est bien beau d’être un joueur de l’OM, mais si on ne joue pas, on n’a aucune chance de faire une carrière professionnelle. Quand j’ai eu l’opportunité de signer à Laval, je n’ai pas hésité. Avec le recul, ce niveau était peut-être un peu trop faible. Mais il fallait passer par là. J’ai pris une grande claque. J’ai compris à quel point le football est difficile. J’ai galéré pendant deux ou trois saisons, mais pour l’instant cela me réussit bien. »

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