Messi et Mbappé en route pour ruiner le PSG ?
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

En recrutant Lionel Messi avant de prolonger Kylian Mbappé l’année suivante, le PSG espère enfin parvenir à son objectif prioritaire, à savoir remporter la Ligue des champions. Mais en attendant, la présence des deux stars dans l’effectif plombe les finances parisiennes. Une menace sérieuse dans le cadre du nouveau fair-play financier.

La saison dernière, le PSG a déçu, chutant une fois de plus dès les huitièmes de finale de la Ligue des champions. De mauvais résultats sur le plan sportif, mais également sur le plan financier. D’après les chiffres publiés par Football Benchmark, la branche dédiée au foot du cabinet d’audit et de conseil KPMG, le PSG a enregistré un énorme déficit de l’ordre de 369M€, avec une masse salariale pleine à exploser de 728M€, supérieure aux revenus du club s’élevant à 670M€.

« Là où le PSG est hors-sol, c’est sur le ratio masse salariale-revenus »

Le PSG n’a pas le choix et doit donc se rependre, surtout avec la menace du nouveau fair-play financier. « Malgré les pertes, le club reste solvable, rassure l’économiste Pierre Rondeau dans des propos accordés au Parisien. Là où le PSG est hors-sol, c’est sur le ratio masse salariale-revenus. D’autant qu’à partir de 2023, le nouveau fair-play financier va progressivement limiter ce chiffre à 70 % pour les clubs européens. » Une masse salariale qui a donc explosé pour le PSG après l’arrivée de Lionel Messi, et ce montant ne prend pas encore en compte le nouveau contrat de Kylian Mbappé, qui émerge désormais à 72M€ bruts par an.

Le PSG doit arrêter les folies

Comme le rappelle Le Parisien, cette limite sera progressive et obligera le PSG et les autres clubs à respecter un ratio de 90 % en 2023-2024, puis de 80 % en 2024-2025 et de 70 % en 2025-2026. Le club est prévenu, il va falloir se serrer la ceinture. Une nouvelle stratégie déjà employée par Luis Campos, bien plus prudent sur le marché des transferts que ses prédécesseurs. 

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